Ils élèvent des poulets de chair reproducteurs

Sophie Crolas s’est installée en 2020, à Ploërmel ; son conjoint Régis en 2022. Ils produisent des œufs fécondés pour les couvoirs de BD France.

19808.hr - Illustration Ils élèvent des poulets de chair reproducteurs
Régis et Sophie Crolas, avec Chloé, leur salariée. | © 19808.hr

« Je travaillais depuis une dizaine d’années au couvoir Josset, à Caro », indique Sophie Crolas. « J’ai su qu’une avicultrice qui travaillait pour le couvoir cherchait à céder son poulailler de 1 000 m2, à Ploërmel ». Salariée, elle n’était pas prioritaire pour suivre une formation BPREA, passeport pour les aides JA. Elle a donc fait une VAE (validation des acquis de l’expérience) pour les obtenir et s’installe en 2020. Elle rénove le poulailler, avec notamment le passage en ventilation dynamique, et construit un nouveau bâtiment de 1 800 m2. Régis, son époux, s’installe deux ans plus tard, après un BPREA. « Je voyais que Sophie s’épanouissait dans son travail », indique l’ancien salarié de l’industrie pharmaceutique. « Je me suis donc lancé à mon tour ». L’EARL du Pré de Limel construit alors son 3e poulailler, de 1 800 m2, portant la superficie du site à 4 600 m2 au total. 4 600 m2 de poulaillers 180 œufs par poule Les aviculteurs travaillent avec BD France, sous contrat de 12 ans. Les trois poulaillers sont remplis au même moment avec des poulettes de 20 semaines, qui commencent à pondre à 23 semaines.  Les poulaillers sont vidés dix mois plus tard. Entretemps, les 31 000 poules Ross 308 pondent des œufs fécondés par 2 800 coqs. L’objectif est d’avoir 180 œufs fécondés par poule sur la durée d’élevage. Les poules sont élevées au sol, sur litière de copeaux et de granulés de paille, à raison de 7 volatiles par m2. Les œufs partent vers les couvoirs de Caro (56), de Plabennec (29) et à l’export. Le suivi technique de l’élevage est assuré par un technicien de BD France. Le vide sanitaire, entre deux lots, répond à un cahier des charges bien précis : un nettoyage-lavage (les fumiers sont exportés) et deux désinfections, avec contrôles sanitaires de la société.  L’embauche d’une salariée Les éleveurs ont travaillé…

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