Dans les élevages de veaux, les démarrages de lots sont plus simples à la belle saison, quand la météo est favorable, explique Christelle Ribourdouille. « Mais cet été, tout a été plus compliqué à cause de la FCO. » L’éleveuse installée à Plémet (22) pense même que son lot précédent, entré en décembre et sorti en mai, comptait déjà des animaux touchés. « Les veaux que nous élevons viennent d’un peu partout en France. Mais à l’époque, le sujet était un peu tabou en Bretagne où il n’y avait pas encore de foyer déclaré. » Isoler pour mieux soigner Chez elle, le dernier lot est arrivé le 15 juillet. « Davantage d’animaux présentaient des symptômes. Principalement des yeux globuleux. Certains nés prématurés étaient aussi plus faibles. D’autres plutôt en forme au départ ont déclaré après un mois des signes rappelant une méningite. » Christelle Ribourdouille a pris l’initiative de rassembler tous ces animaux à symptômes dans la même enceinte. Extraire les malades de la compétition sociale « J’ai la chance de disposer d’un bâtiment infirmerie de 26 places. » Soit environ 5 % de la capacité d’accueil de 500 veaux de son élevage. « En case collective, chaque veau y dispose de 2 m2 d’aire paillée. » La Costarmoricaine a aussi une petite salle de 22 places qui sert de pré-infirmerie pour les animaux présentant des signes d’affaiblissement. « Ce réallotement les extrait de la compétition sociale et alimentaire qui peut exister dans une case où la buvée se fait à l’auge. Surtout, cela permet de les visualiser ensemble, de mieux les surveiller. Je les repasse au seau-tétine pour contrôler facilement la buvée de chacun. Ils ont souvent davantage de problèmes de buvée et de digestion. » Autre avantage de l’isolement : « Si un traitement est nécessaire, notamment par…
Dossier technique
Conséquence de la FCO, l’infirmerie est pleine
La FCO qui impacte les performances de production et reproduction dans les ateliers laitiers complique aussi le quotidien des éleveurs de veaux.

