Demande de soutien des pouvoirs publics

Face à la progression de la FCO, la FDSEA appelle les éleveurs à vacciner massivement et demande un soutien fort de l’État. L’organisation réclame aussi des assouplissements sur le Sage Vilaine.

Un homme et une femme devant un bâtiment - Illustration Demande de soutien des pouvoirs publics
Cédric Henry et Laetitia Bouvier haussent le ton. | © Paysan Breton

Alors qu’on estime le taux de vaccination à 30 % maximum, les vagues de sérotypes 8 et 3 de FCO continuent leur route sur toute la Bretagne. « Un seul mot d’ordre : il faut vacciner », déclarent les responsables de la FDSEA. « Pour le moment, nous n’observons pas d’impact sur la collecte laitière, mais du fait des avortements ou de la mortalité, une baisse pourrait se faire sentir début 2026. Ce contexte sanitaire impacte déjà les producteurs de bovin viande et de veaux de boucherie », ont souligné Cédric Henry et Laetitia Bouvier, président et secrétaire générale de la FDSEA 35, lors d’une conférence de presse le 5 septembre à Rennes. « Nous demandons aussi à l’État une prise en charge intégrale des tests et de la vaccination. » Simplifier et harmoniser « Nous attendons les décrets » Évoquant la loi Duplomb-Ménonville, « nous considérons que c’est une avancée majeure pour l’agriculture française. Elle permet de sortir d’une logique punitive et d’aller vers une simplification administrative et une harmonisation européenne. La liberté de choisir son conseil phytosanitaire, le relèvement des seuils de déclaration ICPE et la sécurisation de l’eau sont des points fondamentaux. Désormais, nous attendons les décrets ou ordonnances. » S’agissant du Sage Vilaine (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux, concernant essentiellement l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes-d’Armor et la Loire-Atlantique), la nouvelle mouture arrivera pour mi-septembre. Une consultation publique suivra. « Sur l’interdiction des herbicides pour certaines parcelles de maïs, nous demandons la possibilité de maintenir un désherbage chimique en cas d’échec de désherbage mécanique, et un allongement de la mise en place des nouvelles pratiques à 10 ans minimum. » La FDSEA souhaite aussi « une étude d’impact sur le tissu économique local et la transparence sur les données de qualité de l’eau. » Pouvoir…

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