C’est une culture un peu particulière qui est en passe d’être récoltée chez Grégory et Morgane Le Guillou, agriculteurs installés en Gaec à Plouyé (29). Sur leurs terres, 15 ha de soja ont été semés le 28 avril : tout a été mis en œuvre pour que cette légumineuse arrive à son terme. « J’ai privilégié mes semis de soja à ceux de maïs », résume l’éleveur. Après blé, un couvert de phacélie a été semé en automne 2024. Après sa destruction, un labour puis 2 passages de herse dans les 2 sens du champ ont été effectués. « La parcelle doit être nivelée car les gousses sont à 5 cm du sol à la récolte ». Concernant la fertilisation, la plante est demandeuse de phosphore, de potasse et de soufre, apportés par des épandages de 100 kg/ha de Super 45 et de 100 kg/ha de sulfate de potasse. La parcelle doit être bien nivelée dès le semis Le Finistérien s’est lancé cette année dans cette culture car « je n’arrive plus à faire de bons rendements en colza : de 50 q/ha, je suis progressivement descendu à 30 q. J’ai beaucoup de cultures de vente, la hernie s’est développée ». Tester la germination Pour trouver sa semence, Grégory Le Guillou s’est tourné vers un producteur des Côtes-d’Armor. « Si cela a fonctionné chez lui, pourquoi pas ici ? ». À raison de 750 à 900 000 graines/ha, les semis ont été réalisés au semoir à céréales, mais un test de germination a été fait en amont. « Même en semences certifiées, le taux de germination n’est que de 80 % ». La variété sélectionnée, Abaca, demande 1 600°C (en degrés-jours, base 6) pour arriver à maturité. Au 29 août, Plouyé avait emmagasiné 1 395°C. Cette variété est donnée comme…

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