En poste depuis la fin du mois de mai, le préfet du Finistère Louis Le Franc a participé à la session départementale de la Chambre d’agriculture qui s’est tenue mardi dernier, à Quimper. Au sortir de cette session, le président Jean-Alain Divanac’h souhaite que l’Administration soit « au service des porteurs de projets, en étant facilitateur tout en respectant les lois régaliennes. Nous l’encourageons aussi à effectuer des contrôles sans zèle et sans surenchère ». L’enjeu est de maintenir les filières longues Cumul de zonages environnementaux Parmi les sujets évoqués avec le représentant de l’État, celui « préoccupant des zonages environnementaux qui engendrent une perte de confiance des agriculteurs : nous demandons une concertation préalable pour aboutir à un cadre cohérent et transparent », donne en exemple Lénaïg Terrom, élue à la Chambre d’agriculture. Jean-Alain Divanac’h ajoute « qu’un mille-feuille se crée, dans certaines zones s’empilent Directive nitrate, Zones d’actions renforcées, Natura 2000, Réserves régionales naturelles… Les agriculteurs doivent interpréter toutes les contraintes ; c’est aussi trop facile pour ces cas d’être mis en porte-à-faux ». Un manque d’investissement structurel Le secrétaire de la Chambre d’agriculture Thierry Marchal fait remarquer qu’il y a « une baisse de production dans les filières longues, l’enjeu est de les maintenir. Mais il y a un manque d’investissement structurel ». Le parc bâtiment est vieillissant, l’élu redoute en cas de non-modernisation des exploitations agricoles « de la dangerosité, des risques pour l’environnement, des outils plus difficiles à transmettre. Chaque investissement permet d’acquérir des compétences techniques, améliore la qualité de vie des agriculteurs, va dans le sens du bien-être animal et permet de gagner en autonomie ». En comparaison avec les autres départements bretons, les représentants de la Chambre d’agriculture estiment que « le manque d’investissement est plus marqué en Finistère. Les dossiers sont plus…

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