Planter des arbres dans les petites terres

Bernard Goubil a fait le choix de planter différentes essences d’arbres dans ses terres. Pour lui, c’est un geste pour l’environnement et un investissement pour les générations futures.

17794 hr - Illustration Planter des arbres dans les petites terres
Bernard Goubil (à gauche) a fait appel à Cédric Marchand pour mettre en place et entretenir les plantations.

« Contre le réchauffement climatique, soit on ne fait rien, soit on stocke du carbone. Nous, agriculteurs, avons un coup à jouer », insiste Bernard Goubil. L’agriculteur de Trébrivan (22) a arrêté la production de lait et de volaille sur sa ferme de 110 ha. « J’ai trouvé un repreneur pour 60 ha, ce sont de grands îlots qui serviront à des cultures. Il me reste les petites terres ». Sur celles-ci, le Costarmoricain a commencé à planter des arbres ; ces plantations vont se poursuivre. Les 50 ha restants « sont en pente et sont caillouteux. Ils me servaient à l’élevage des génisses, mais ne conviennent pas aux cultures de maïs, de céréales ou de légumes. Ce ne sont donc pas des terres en moins pour l’agriculture. On crée de l’emploi, on plante pour les générations à venir ». On plante pour les générations à venir Cèdres de l’Atlas ou douglas Pour le choix des essences et les chantiers de plantation, Bernard Goubil s’est appuyé sur les conseils de Cédric Marchand, entrepreneur spécialisé dans la mise en place et l’entretien des parcelles boisées, installé à Botsorhel. « Je conseille certaines essences en fonction du sol, s’il est gorgé d’eau ou non. Sur les plateaux ensoleillés avec cailloux, des cèdres de l’Atlas sont privilégiés. Sur un autre versant, ce sont des douglas ou des douglas avec des épicéas de Sitka qui seront préférés ». Sur cette parcelle, l’inter-rang est de 4 m. Concrètement, le chantier de plantation commence par un sous-solage tous les 4 m pour respecter l’écartement entre les rangs. Le labour n’est pas obligatoire et est même déconseillé. « Quinze ans après la plantation, l’arbre peut tomber sur une semelle de labour et mourir ». Une fois cette raie de sous-solage réalisée, Cédric Marchand attend 3 semaines « pour que le sol se tasse », puis il plante. Chaque jeune sujet est planté à la…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article