Premier maillon de la chaîne de valeur, l’agriculteur apporte les déchets générés sur son exploitation auprès des différents points de collecte travaillant avec Adivalor. « 300 000 agriculteurs, dont 50 % d’éleveurs apportent leurs déchets sur l’un des 3 000 points de collecte, en faisant, en moyenne, 15 kilomètres aller-retour deux fois par an », précise Ronan Vanot, son directeur. Les émissions totales liées aux apports des agriculteurs s’élevaient, en 2023, à 5 250 tonnes équivalent CO2. Ensuite, les activités de stockage, de préparation, de transport en génèrent un peu plus, pour un total des émissions de gaz à effet de serre de l’ensemble de l’activité logistique de près de 12 000 tonnes de CO2. Chaque tonne recyclée, c’est autant de matière plastique vierge non consommée Matières plastiques recyclées La régénération de déchets plastiques et l’incorporation de matières plastiques recyclées permet d’éviter de recourir aux matières premières vierges. « Pour chaque tonne de matière plastique recyclée produite et réincorporée dans des nouveaux produits, c’est autant de matière plastique vierge non consommée ». Ceci permet d’en limiter leur production ainsi que leurs effets néfastes pour l’environnement et le climat. L’activité de recyclage génère quand même 24 000 tonnes équivalents CO2, deux fois plus que l’activité logistique. Un bilan carbone positif Les déchets collectés par Adivalor sont aujourd’hui recyclés à 90 %. Les 10 % restants ne peuvent être envoyés vers des filières de recyclage du fait de leur qualité présentant une souillure trop importante, des matériaux indésirables ou tout autre élément pouvant rendre impossible les opérations de valorisation matière. La combustion de ces déchets dans des installations de valorisation énergétique conduit à l’émission de gaz à effet de serre (CO2, CH4…) pour 6 700 tonnes équivalent CO2, mais permet la production d’énergie et de chaleur, en substitution au charbon. « Entre…
Dossier technique
Économiser des matières premières grâce au recyclage
Recycler le maximum de déchets agricoles et insérer le reste dans des unités de valorisation énergétique permet d’économiser des matières premières dont l’extraction et l’utilisation impactent l’environnement.
