Les Maraîchers d’Armor veulent installer

Pour maintenir son activité demain, entre deux innovations, la coopérative investit pour épauler cédants et porteurs de projets.

Une femme et cinq hommes présentant des cageots de légumes.  - Illustration Les Maraîchers d’Armor veulent installer
Anne-Marie L’Aménot, Christophe Moal, Loïc Conan, Gilbert Brouder, Yvon Guillou et Frédéric Quimerch. | © Paysan Breton - T. Dagorn

Avant l’assemblée générale du 23 mai à Paimpol, les élus des Maraîchers d’Armor sont revenus sur leur actualité. Sur 2024, la coopérative a travaillé 142 574 t de légumes en conventionnel et 16 294 t en bio. Contre 135 597 t et 13 738 t en 2023. « Nous avons un peu progressé en chou-fleur, en tomate, en pomme de terre primeur, en brocoli… Mais reculé en artichaut, en haricot, en échalote… Globalement, on peut qualifier notre activité d’assez stable », explique le président Gilbert Brouder. D’autant que les volumes ne dépendent pas seulement des marchés mais aussi, bien sûr, de la météo – « chez nous, le climat est le patron » – qui peut avancer, réduire ou retarder une partie de la production. La tomate, avec 45 % du chiffre d’affaires, reste un moteur devant le chou-fleur (19 %) dont les deux tiers sont exportés en Europe, l’artichaut (8 %), la pomme de terre et le bio dans sa diversité (9 %)… On a une installation pour deux départs Une embauche pour aider aux projets Les Maraîchers d’Armor qui comptent 461 adhérents se portent bien. « L’inquiétude majeure, enjeu de toutes les filières agricoles, demeure le renouvellement des générations pour assurer la continuité. Aujourd’hui, chez nous, c’est une installation pour deux départs… » La coopérative veut ainsi mettre le maximum de chances de son côté. « Alors que de nombreuses exploitations seront à transmettre dans les prochaines années, que la pression est forte sur le foncier et qu’une part importante des transmissions se font désormais hors cadre familial, nous avons embauché, début 2025, une chargée de mission projets agricoles. » Son rôle est de « faire du lien » et d’accompagner les jeunes qui se posent des questions sur le métier et l’installation ainsi que d’être en appui…

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