Du confort pour les veaux et les poulets

À Allaire, Vincent Madouas a rénové son atelier veaux et son poulailler. Les subventions sont bienvenues.

Un éleveur de veaux dans son atelier - Illustration Du confort pour les veaux et les poulets
Vincent Madouas dans le bâtiment des jeunes 
veaux. Il travaille 40 hectares de SAU à Allaire.

La société Denkavit a récemment organisé une porte ouverte sur l’élevage de 360 places de veaux de boucherie de Vincent Madouas. L’objectif était de montrer les dernières avancées au niveau du bien-être animal et du confort de travail pour l’éleveur. Depuis 2021, l’éleveur a automatisé l’apport de fibres dans l’alimentation des animaux. Un second silo, une mélangeuse à poste fixe et une chaîne à pastille ont été installés. Le tout pour 55 000 €, avec 4 400 € d’aides de l’entreprise Denkavit et 16 500 € d’aides PCAEA (Région).

L’aliment sera directement élaboré sur place

En 2023, le parc a été renouvelé (lots de dix veaux) et les cornadis supprimés (passage à la barre au garrot). L’ensemble a coûté 60 000 €, pris en charge à 30 % par l’intégrateur. « Ces investissements ont contribué à augmenter leur bien-être », indique l’éleveur. « Ils sont plus à l’aise pour manger ».

Centrale d’automatisation à changer

Cette année, de nouveaux investissements sont prévus sur cet atelier. L’aliment sera directement élaboré sur place. « Je vais recevoir les différents ingrédients dans des cuves disposées à cet effet. Un automate réalisera les mélanges. Je n’aurai pas de travail supplémentaire. Toute l’installation sera prise en charge par Denkavit ». Près de 100 000 € qui permettront à l’entreprise d’éviter des transports. Actuellement les aliments sont élaborés à Montreuil Bellay (49), à partir d’ingrédients laitiers qui viennent d’Herbignac (44). La centrale d’automatisation, en bout de course, sera également changée tout comme la chaudière à eau qui fonctionne au gaz. L’éleveur, sous contrat, perçoit un montant forfaitaire par veau et des primes en fonction de critères de performances techniques. Les veaux sont élevés en case individuelle pendant trois semaines, puis par lots de dix, sur caillebotis. L’an dernier, l’éleveur a installé un tracker solaire pour de l’autoconsommation.

Du béton dans le poulailler

Le poulailler date de 1978 et a été rénové au fil du temps. En 2024, le sol a été bétonné (46 000 €) et l’éleveur a investi pour respecter le cahier des charges Nature d’éleveur dont le but est d’accroître le bien-être des volailles. Pour le béton, et pour une faneuse neuve, des aides régionales Agri Invest ont été perçues, à hauteur de 19 000 €. « Perçues bien plus rapidement que pour le PCAEA ».

Bernard Laurent

Des fenêtres au poulailler

Pour respecter le cahier des charges Nature d’éleveur, Vincent Madouas a aménagé des fenêtres afin d’augmenter la lumière naturelle. Il a installé des perchoirs, des chaînettes (jouets), un système de brumisation pour l’été et renforcé la ventilation avec deux turbines d’extraction supplémentaires, le tout pour 10 000 €. Le Groupe LDC s’est fixé l’objectif 2025 de déployer cette démarche sociétale auprès de tous les élevages qui ne sont pas déjà engagés dans les modes d’élevage Bio, AOP, Label Rouge.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article