Des passages canadiens sur la route communale

C’est une innovation qui pourrait faire des émules. À Langon (35), une convention de passage sur le domaine public a été signée entre le Gaec des Vallons et la mairie. Les vaches traversent la route en autonomie.

Les vaches traversent la route entre les passages canadiens et les barrières - Illustration Des passages canadiens sur la route communale
Les vaches traversent la route entre les passages canadiens. | © Paysan Breton

Tranquillement, les vaches sortent du bâtiment, empruntent le chemin de pâturage et traversent la route communale en toute autonomie pour rejoindre un îlot de 10 ha. Des deux côtés, des passages canadiens les empêchent d’aller sur la route, constitués chacun d’un bac en béton avec des tubes en acier galvanisé sur le dessus. Les véhicules légers les franchisent sans souci. Les piétons et les cyclistes peuvent passer sur le chemin à côté en ouvrant des barrières qui se referment seules. Une canalisation qui mène au fossé permet l’évacuation de l’eau ou le passage de petits animaux tombés dans la fosse.10 ha directement accessibles « En lien avec la robotisation de la traite »« Auparavant, nous retirions des fils à chaque passage des vaches sur la route. En lien avec la mise en place de deux robots de traite en janvier 2024 à la place de notre salle de traite, nous avons réfléchi à une autre solution qui permettrait aux vaches d’aller et venir sans besoin d’intervenir », expliquent Charles Fossé et Olivier Blin, les deux associés du Gaec des Vallons à Langon.« Les passages canadiens existent couramment en montagne. Nous avons été découvrir ce même type d’installation à Marsac-sur-Don dans le nord de la Loire-Atlantique, sécurisée par une convention entre un agriculteur et la commune », précisent les éleveurs qui ont à leur tour travaillé avec la mairie de Langon pour mettre en place une démarche similaire sur leur exploitation, courant d’hiver 2023/2024.Une convention pour la durée d’activité« Nous nous sommes inspirés de leur convention. Elle est pérenne, conclue pour tout le temps d’activité des éleveurs. En cas d’arrêt du lait, ce sont ces derniers qui devront retirer l’équipement et remettre le lieu en état », précise Julien Colin, conseiller municipal sur Langon et agriculteur. Le Gaec des Vallons est…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Tags : ,
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article