Prolonger le pâturage grâce à l’irrigation

Le Gaec des Landes fait partie d’une Cuma d’irrigation. Avec le passage en bio, la surface en maïs a baissé, les associés ont alors essayé d’irriguer une partie de la surface accessible au pâturage : une opération gagnante qui apporte une plus-value de 2 790 € pour 12 ha irrigués.

17000.hr - Illustration Prolonger le pâturage grâce à l’irrigation
Dorian Legaud, salarié ; Romain, Nicolas, Jean-Pierre et Annie Demy, associés du Gaec des Landes.

Le Gaec des Landes à Pléchâtel (35) est composé de 3 associés Nicolas, Romain et leur mère Annie Demy. Jean-Pierre, le père est conjoint collaborateur et Dorian Legaud, salarié. La conversion en bio a débuté en novembre 2019, le troupeau laitier est aujourd’hui composé de 149 vaches croisées Kiwi pour une production de 850 000 litres sur une SAU de 265 ha. Avec 23 ha de maïs ensilage cela représente 20 % de la SFP alors qu’en conventionnel c’était 40 % avec 60 ha. Avant c’était 12 à 13 kg de MS maïs ensilage/VL/jour toute l’année alors que maintenant le chiffre est tombé à 4 kg. « Je me suis installé en 2013 et je me suis rendu compte que poursuivre en système conventionnel nécessitait beaucoup d’investissements pour peu de rentabilité. On s’est alors dit qu’il fallait remettre les vaches dehors et aujourd’hui cela porte ses fruits sur la partie économique », témoigne Nicolas Demy, lors d’une porte ouverte Innov’action qui s’est déroulée sur la ferme le 22 juin. Les objectifs des exploitants sont d’augmenter l’autonomie et la résilience de l’exploitation, sécuriser les fourrages et optimiser l’herbe, améliorer le temps de travail et se libérer du temps.  Déléguer les travaux chronophages Pour une meilleure gestion des cultures (salissement, valorisation de la fertilisation organique, qualité des sols), la rotation inclut toujours au moins 4 à 5 ans de cultures pérennes (luzerne/trèfle déshydraté, prairie de fauche, pâturage) en tête de rotation, suivies du blé meunier, du maïs ensilage, du méteil (triticale/pois) puis du blé noir. « Nous déléguons plus les travaux culturaux qu’avant et surtout ceux qui sont chronophages comme l’épandage ou le labour. Nous avons la chance d’avoir sur le secteur des entreprises de travaux agricoles réactives et performantes », indique Nicolas Demy. La surface importante permet aux associés d’avoir suffisamment de stock de fourrage. De plus, les îlots dédiés au pâturage sont en…

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