Dossier technique

Vidéos sur les stages à l’étranger et la Foire de Rennes

CFTA de Montfort-sur-Meu (35) - Depuis longtemps, les BTS du CFTA de Montfort-sur-Meu réalisent des vidéos présentées lors d’un évènement festif. Désormais, ils mettent ces apprentissages au service des éleveurs à l’occasion de la Foire de Rennes.

Les intervenants devant les locaux du centre - Illustration Vidéos sur les stages à l’étranger et la Foire de Rennes
De gauche à droite : Baptiste Pansart, 
Brigitte Jégo et Nathan Durocher, au CFTA 
de Montfort-sur-Meu. | © Paysan Breton

Les stages à l’étranger forment la jeunesse du CFTA de Montfort-sur-Meu (35). Ils contribuent aussi à leur apporter des compétences devenues essentielles : savoir communiquer. Chaque année en automne, depuis 30 ans, l’établissement scolaire organise un évènement qui valorise les stages des BTS Acse à l’étranger, s’étalant généralement d’avril à septembre.

« Aujourd’hui baptisé CFT’ival, cet évènement rassemble 500 personnes, famille et proches des étudiants, sur un après-midi à Saint-Gilles dans une ambiance conviviale », précise Brigitte Jégo, formatrice au CFTA et responsable des stages à l’étranger. Les vidéos sont disponibles sur la chaîne YouTube du centre de formation.

Des vidéos visibles sur la chaîne YouTube du CFTA

« En 1re année, les BTS Acse sont formés avec des professionnels à la réalisation de vidéos sur Smartphone, caméra sport, drone, apprenant à réaliser des interviews, prise d’images, son, montage… » Nouveauté en 2024, les jeunes ont travaillé sur l’élaboration d’un film à la demande du collectif Les agris à la Foire de Rennes porté par la Confédération des éleveurs d’Ille-et-Vilaine. « En groupe de 4 à 5 étudiants, ils ont réalisé des portraits d’agriculteurs dans les différentes productions du département. Les films ont ensuite été passés à la foire de Rennes. »

Rencontre « avec des éleveurs passionnés »

Nathan Durocher a participé à la réalisation du film sur l’élevage bovin de Grégory Bertel. « Il a mis en avant sa passion de l’élevage, de l’agroécologie et sa motivation pour participer aux concours », souligne l’étudiant qui a apprécié cette expérience. Avec son groupe, Baptiste Pansart a lui interviewé Sébastien Richomme, éleveur de porcs et de génisses en engraissement. « Nous avions préparé des questions. Les plans de vidéos ont ensuite été adaptés en fonction des réponses de l’éleveur », évoque-t-il. La collaboration est reconduite cette année : les BTS en 1re année vont réaliser des films autour de la Normande, en concours national à la Foire de Rennes 2025.

Travaux de récolte au Canada
Dans sa vidéo, le groupe de Baptiste Pansart a montré 
des travaux réalisés sur les fermes au Canada.

Pour son stage à l’étranger, Baptiste Pansart s’est rendu dans l’Ontario au Canada chez des éleveurs nés aux Pays-Bas et en Suisse. « J’étais sur une exploitation de 100 VL Prim’Holstein avec 2 robots de traite, sur une SAU de 100 ha. La particularité était la prestation pour d’autres agriculteurs d’ensilages de maïs et d’herbe, sur 1 500 ha au total. C’est ce que j’ai mis en avant dans le film pour le CFT’ival réalisé avec d’autres jeunes partis au Canada. »

Photo prise au drone avec des niches pour les bovins au premier plan
Vue sur l’exploitation d’accueil de Nathan Durocher 
dans le sud de l’Australie.

« Chaque année, la thématique imposée est différente. En 2023, les jeunes ont dû réaliser des vidéos en lien avec la cuisine et la gastronomie. En 2024, le thème était : ‘Agent secret- enquête’ », détaille Brigitte Jégo. Le groupe de Baptiste Pansart devait ‘prouver’ à une ‘enquêtrice’ que ces stages n’avaient pas été seulement des vacances. « Nous avons montré des travaux que nous avons réalisés sur nos exploitations. »

Agnès Cussonneau

Des agricultures sous contraintes

De son expérience en Ontario, Baptiste Pansart retient l’accueil chaleureux des éleveurs canadiens et la mixité des nationalités. Côté technique, « le climat rigoureux en hiver et chaud l’été les poussent à aller très vite pour les cultures, entre mai et septembre. Les bâtiments sont isolés. » Nathan Durocher a aussi découvert une agriculture sous contraintes dans le sud de l’Australie, du fait du manque d’eau. « Tenu par un éleveur et son fils, avec une petite dizaine de personnes, l’exploitation totalisait 520 VL (Prim’Holstein et Illawarra) sur 2 000 ha dont seulement une centaine d’hectares de cultures. Les vaches étaient en bâtiment. » Le stagiaire a aimé dans son séjour « la richesse des rencontres, les magnifiques paysages et la liberté pour les agriculteurs. »


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