Une étude CerFrance basée sur 62 exploitations bretonnes en système allaitant naisseur (clôtures comptables de juillet 2022 à juin 2023) montre que le quart meilleur dégage une marge brute de 1 234 €/vache contre 966 € en moyenne. « Les premiers se distinguent notamment par un coût alimentaire plus faible : à 298 €/vache contre 418 € en moyenne. Les coûts de concentré mais surtout de fourrages sont inférieurs », a détaillé Élodie Brachet, conseillère Chambre d’agriculture, lors de l’assemblée de l’association Salers de l’Ouest. « Les autres charges sont aussi plus faibles de 63 € par vache, notamment les frais vétérinaires et le coût de la paille. » Autre différence, les charges de mécanisation sont inférieures, à 466 €/vache contre 544 € en moyenne. Les bâtiments et installations ainsi que le foncier sont également moins élevés. Au final, l’EBE avant main-d’œuvre du ¼ meilleur, à 1 175 €/vache est supérieur de 354 € à la moyenne. Pour la même période, sur une étude concernant 72 exploitations bretonnes en système allaitant naisseur-engraisseur, le quart meilleur dégage une marge brute par vache de 1 620 € contre 1 372 € en moyenne. Le coût alimentaire est là aussi plus faible de 138 €/vache pour le quart meilleur (549 € contre 687 €) et la mécanisation, les bâtiments et le foncier sont également moins onéreux. Au final, l’EBE avant main-d’œuvre du ¼ meilleur de ce groupe, à 1 459 €/vache est supérieur de 362 €. Moindre utilisation de concentrés Concentrés et frais vétérinaires moindres en Salers Plus spécifiquement sur la Salers, les postes de charges sur lesquels la race a des atouts sont « la moindre utilisation de concentrés et des frais vétérinaires limités. Elle peut aussi afficher une meilleure PBVV (production brute de viande vive) liée à la faible mortalité des veaux (vêlages faciles) ainsi que l’IVV et la durée de…

---