19594.hr light - Illustration Exprimer le potentiel des truies en maternité
Gaec Le Closset.

Exprimer le potentiel des truies en maternité

Au Gaec Le Closset, sur l’année 2023, on sèvre 14,1 porcelets par portée. Cette belle performance reflète un travail d’équipe et une rigueur au quotidien pour exprimer le potentiel des cochettes Adénia.

Faisons le point avec Agnès et Dany Rochefort, Émilie et Aymeric, leurs salariés, sur les clés de ces bonnes performances. Émilie et Agnès sont d’accord, c’est avant tout l’observation et la connaissance des truies et de leurs comportements qui permet de sevrer autant de porcelets. Elles considèrent qu’il faut en effet, passer du temps avec les truies notamment autour des mises bas pour bien les connaître et faire les bons choix. Émilie note sur les fiches truies l’ensemble des observations et des critères qui lui semblent importants pour faciliter la mise bas suivante et le démarrage de la lactation.

« Je prépare mes fiches truies avant d’entrer les truies en maternité et cela me donne déjà un aperçu de la bande. Je sais quelles truies vont pouvoir adopter, lesquelles seront à surveiller en priorité à la mise bas mais aussi comment les accompagner au mieux : par exemple, je sais si une truie préfère manger à sec. Le savoir permet de favoriser la consommation et donc permet de travailler le démarrage de la montée en lait », explique Émilie. « Je suis aussi très attentive à la gestion des plus petits porcelets de la bande. Il faut trouver la bonne mère, avec la mamelle adaptée à la taille de leur groin pour qu’ils puissent téter facilement. Avec moi, tous les porcelets ont leur chance », poursuit-elle. 

Une approche globale avant la réussite

Dany précise, qu’avant ce travail en maternité, plusieurs points essentiels ont été revus avec l’aide du service nutrition Eureden et du technicien de l’élevage : « Entre 2018 et 2022, nous avons mené un travail de fond sur l’élevage en travaillant avec une approche globale mêlant la nutrition, le sanitaire, la technique et le bâtiment. En gestante, cela s’est traduit par un travail sur l’allotement des truies en fonction de leur état corporel et par la mise en place de courbes différenciées en fonction des besoins de chacune. Aujourd’hui, nous avons 5 courbes différentes en gestantes. Ce travail sur l’état des truies a permis d’améliorer la qualité des porcelets à la mise bas malgré le nombre important de nés. Les porcelets sont beaux et viables à la naissance ». Et de poursuivre : « Nous avons en parallèle changé la machine à soupe pour la partie gestante. En effet, lors d’un contrôle, nous avons constaté des soucis d’homogénéité de la soupe. Cela a aussi contribué à l’amélioration des résultats en maternité ».

Le bien-être animal

Pour finir, le confort des animaux est essentiel : « Nous utilisons 3  lampes pendant la mise bas (en plus des plaques à eau chaude). La case est grande et le confort thermique des porcelets est essentiel pour leur survie ». C’est aussi l’observation des truies qui les a amenés à reprendre le meulage des dents sur les porcelets : « Nous constations trop de truies couchées sur le ventre. Depuis que nous avons repris, les allaitements se passent beaucoup mieux », conclut Agnès. 

Repères

 • Agnès et Dany Rochefort ;
3 salariés ;
Troupeau de 350 truies productives conduites en 10 bandes ;
Sevrage 21 jours ;
Génétique femelle : Adénia.

Performance GTTT 2023

• NT / Portée : 17,6
• NV / Portée : 16,3
• Sevrée / Portée : 14,2
• Sevrés / TP / an : 35,6
• Taux de fertilité : 91,1 %

Le service Génétique Eureden


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