19550.hr - Illustration Les importations impactent les rotations et la rentabilité
Les membres du bureau du Gaévol lors de l'assemblée générale du groupement.

Les importations impactent les rotations et la rentabilité

Le Gaévol Bretagne enregistre une petite progression de sa surface d’élevage en 2023 dans un contexte compliqué avec des vides sanitaires qui s’allongent, impactant la rentabilité des exploitations.

« Nous atteignons un niveau record d’importation de volailles, la défense de la filière française est plus que jamais à l’ordre du jour. Cet import non maîtrisé impacte nos rotations et par conséquent la rentabilité de nos élevages », lance Stéphane Dahirel, président du Gaévol lors de l’assemblée générale du groupement qui s’est déroulée le 22 mars à Loudéac (22). Le Gaévol Ouest comprend 363 adhérents pour une surface d’élevage de 848 000 m2. La Bretagne totalise 290 aviculteurs qui élèvent leurs volailles sur 750 000 m2, une surface d’élevage en progression de + 1,3 % en 2023. 

« En ce moment nous avançons avec prudence car le marché n’est pas au mieux. Malgré tout, la construction de poulaillers neufs et la rénovation du parc existant restent au cœur de la stratégie du Gaévol. Nous avons besoin d’installer des jeunes pour assurer le renouvellement des générations et maintenir notre potentiel de production », explique Fabrice Caro, secrétaire du groupement. Stéphane Dahirel a rappelé que 75 % des poulaillers sont équipés de fenêtres et que l’objectif est fixé à 100 % d’ici le 1er janvier 2026. En 2023, les éleveurs du Gaévol ont déposé 38 dossiers PCAE pour une enveloppe d’aides atteignant 1,48 million d’euros avec en face 4,29 millions d’euros d’investissements dans des fenêtres, de l’isolation, du béton pour le sol des poulaillers ou encore du chauffage. La Gaévol a versé 212 000 € d’aides à la rénovation aux éleveurs bretons en 2023. « Le programme Agri-Invest remplace le PCAE. Il comporte un volet spécifique biosécurité pour la volaille. Je vous invite à étudier rapidement les investissements éligibles pour ne pas laisser passer le train », précise le président du Gaévol aux adhérents du groupement.


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