18706.hr - Illustration Nounack’s élevage a du chien
Vic Botherel, avec Pulka et Sugar, un couple de Malamutes, dans le parc entouré de boxes.

Nounack’s élevage a du chien

Installée en 2000 à Surzur (56), Vic Botherel vend aujourd’hui plus d’une centaine de chiots de race nordique par an. Des Huskys, des Malamutes et des Akita Inu.

Les commentaires élogieux sur Nounak’s élevage, en ligne, ne trompent pas. Les clients apprécient manifestement l’accueil, la propreté des lieux, le confort des chenils, la docilité des chiens. Ces marques de reconnaissance incitent les inconditionnels des races de chiens nordiques à faire le détour par Surzur pour découvrir leurs éventuels futurs compagnons. Ils viennent parfois de loin. Mieux vaut réserver son chiot ; les nouveau-nés trouvent leur maître rapidement. Près d’une cinquantaine de reproducteurs, logés en couples, font le bonheur de l’éleveuse, des stagiaires et des visiteurs.

Quel est le chien le plus adapté au mode de vie du client ? 

Des chiens sportifs

Tout a commencé en 2000. « Je faisais du marathon, en compétition. Le soir, après ma journée de travail, je m’entraînais avec Nounack, ma première chienne. Je lui ai offert un jeune compagnon et je me suis retrouvée avec mes premiers bébés Huskys ». De fil en aiguille est né l’élevage éponyme. Actuellement, des animaux de trois races se partagent les boxes : les discrets Huskys, les puissants Malamutes et les Akita au caractère bien trempé. L’élevage s’est structuré progressivement. Des chenils ont été aménagés, avec une partie couverte, carrelée et chauffée lors des naissances. Un parc clôturé, dans l’enceinte de l’élevage, permet de sortir les chiens quotidiennement. Régulièrement, ils participent à des activités extérieures : du « cani VTT », du « cani cross » ou du « cani randonnées ». « Ils sont équipés de harnais et on se promène avec eux, en vélo, en trottinette, en marchant ou en courant. Ils en raffolent ». Et obéissent aux ordres de l’éleveuse et des stagiaires de la Maison familiale rurale de Guilliers, qui participent, toute l’année, aux différents travaux de soins, de nettoyage des boxes et d’alimentation. « Trois fois par semaine, je récupère de la viande invendue dans une grande surface de Theix. Elle est distribuée crue aux adultes et cuite aux jeunes. Les chiots et les femelles gestantes et allaitantes consomment, en complément, des croquettes du commerce ».

Orienter le choix des clients

Les chiennes font un maximum de deux portées par an. Chaque heureux évènement est signalé en ligne, sur le site Internet, avec le nombre de chiots, leur sexe et leur statut : disponible, réservé, vendu. « Les clients me contactent souvent par téléphone. Ensuite, ils viennent visiter l’élevage. J’essaie de voir quel est le chien le plus adapté à leur mode de vie. J’évite de vendre un Akita à des couples avec de jeunes enfants, par exemple. Ils doivent être bien sociabilisés, sinon, ils peuvent être agressifs. Il m’est aussi arrivé de refuser de vendre, car je ne sentais pas le visiteur prêt à élever un chien de race nordique dans de bonnes conditions ». Quitte à faire des mécontents… « J’ai vu un couple se disputer pendant une demi-journée pour savoir s’ils allaient prendre un chiot ou un chaton. Dans ce cas, il faut leur faire comprendre qu’il est préférable de reporter leur achat ». Les clients peuvent passer un peu de temps dans le parc de visite, un coin de jardin aménagé et clos, avec les chiots, pour affiner leur choix.

Des prix en baisse

La clientèle vient de partout en France, et même de l’étranger. « Ce sont les avis laissés sur les réseaux sociaux qui font la différence ». Si les prix des chiots ont baissé depuis deux ans, les femelles Malamute, Akita et Husky atteignent respectivement 1 600, 1 200 et 800 euros, pucées et vaccinées. Les mâles, une centaine d’euros de moins. Les vieux chiens sont placés chez des personnes de connaissance ; « Je sais où ils sont et je prends régulièrement des nouvelles ». Certains finissent leur vie paisiblement sur l’élevage, en compagnie des deux bergers Malinois qui veillent sur leurs cousins nordiques.

Un élevage de chats Maine Coon, nommé Soleil de Taïga’s

Vic Bothorel élève une vingtaine de chats, dont 16 femelles. Là encore, ce sont des animaux venus du Nord qui ont investi les locaux aménagés pour leur bien-être. « C’est une race rustique, qui nécessite peu de soins. Au démarrage, j’avais des Persans ; ils sont fragiles ». Les chats sont logés en groupes de quelques femelles avec un mâle. Les mises bas ont lieu dans un local spécifique. Une cinquantaine de chatons sont vendus dans l’année, à 1 200 € pour les femelles et 1 000 € pour les mâles. « La clientèle n’est pas du tout la même que celle des chiens (plus âgée, moins sportive). Il faut beaucoup plus de temps pour vendre un chaton qu’un chiot à un visiteur ».


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