18548.hr - Illustration Combiner les études avec sa passion
Jérôme Pedrot, responsable du Bac Pro CGEA polyculture élevage option Hippologie-équitation ; Célia Le Borgne élève en terminale bac pro ; Lucas Croissant élève en seconde.

Dossier technique

Combiner les études avec sa passion

L’option hippologie-équitation du bac pro CGEA au lycée Pommerit est très appréciée de ses élèves passionnés de cheval. Entre travaux pratiques au centre équestre, les élèves montent chaque semaine à cheval et suivent des modules comme l’éthologie, la santé de l’animal ou encore la création d’un événement équestre.

Le Bac pro CGEA polyculture élevage dispensé au lycée Pommerit à La Roche-Jaudy (22) propose l’option Hippologie-équitation. « Nous limitons cette formation à 28 élèves maximum par classe car pour la partie pratique de l’équitation nous sommes limités en places avec 3 groupes de niveau. Souvent sur ce type de formation les établissements scolaires demandent au minimum un galop 5, ici nous demandons le galop 2 pour intégrer ce cursus », indique Jérôme Pedrot, responsable de la formation.

Ce Bac pro est basé sur l’élevage. Lors des stages les élèves ne peuvent pas intégrer un centre équestre qui ne fait que du service. Ils doivent trouver un endroit où il y a des poulinières et des naissances pour aborder cette partie élevage.

3 modules spécifiques

Le lycée Pommerit a créé 3 modules supplémentaires à ce Bac pro pour lui apporter encore plus d’ouverture. « Nous développons la psychologie du cheval afin de découvrir l’éthologie. Pour les élèves souhaitant s’orienter vers le métier de vétérinaire ou d’assistant véto nous avons le module santé animale dont le programme a été élaboré en lien avec un vétérinaire basé à Lamballe. Le troisième module aborde la création d’un événement équestre autour du tourisme ou de l’animation », décrit Jérôme Pedrot. Chaque semaine, les étudiants montent 2 heures à cheval, pratiquent 1 heure d’hippologie et ont 2 heures de travaux pratiques au centre équestre de l’école. Ils ont 7 semaines de stage réparties sur le temps scolaire et les vacances à effectuer chaque année. « Sur les 3 ans d’études, les élèves vont partir une fois en voyage pédagogique en France ou à l’étranger. Ils vont créer des événements tout au long de l’année pour collecter de l’argent et financer une partie du voyage. En 2022, la destination était la Camargue. En 2019, nous sommes partis en Hongrie pour découvrir l’agriculture du pays et visiter des élevages de chevaux entre autres. »

Des élèves passionnés avec un avenir tracé

« J’ai commencé à monter à cheval à l’âge de 13 ans alors que j’avais peur des chevaux. Après avoir effectué mon stage de 3e dans une écurie qui avait une partie élevage, j’ai souhaité m’orienter vers le monde du cheval. L’année prochaine je pense poursuivre mes études en effectuant un CS jeunes chevaux pour me perfectionner sur le débourrage et la préparation des chevaux pour les concours de saut d’obstacles », témoigne Célia Le Borgne qui est élève en terminale Bac Pro et vient de Plouescat (29) pour étudier au lycée Pommerit. Lucas Croissant lui vient de Quimper, il est entré cette année en seconde. « Je suis fils d’agriculteur et je pratique le saut d’obstacles en concours depuis 8 ans. Depuis que je suis en 6e, mon objectif était de venir ici pour intégrer une formation avec une option cheval. Après le bac je souhaite poursuivre en BTS toujours en lien avec le cheval. À l’avenir je souhaite m’installer sur l’élevage familial pour développer l’élevage de chevaux, me faire connaître pour valoriser notre génétique tout en poursuivant les concours de saut d’obstacles. » 

L’option hippologie-équitation accessible pour tous les élèves

Une vingtaine de chevaux de cavalerie dressés pour l’enseignement sont en permanence au centre équestre du lycée Pommerit. Deux monitrices diplômées d’État dispensent les cours et s’occupent des élèves qui viennent au centre équestre. « L’option hippologie-équitation est accessible à l’ensemble des élèves de l’école. Cette option peut être suivie sur et en dehors du temps scolaire. Dans tous les cas, il y a une notation avec des points qui vont compter pour l’obtention du baccalauréat technologique ou général », explique Jérôme Pedrot.


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article