18626 hr - Illustration Fédérer les éleveurs de porcs européens
Le congrès s’articule autour de visites et de présentations en salle. Crédit photo : EPP.

Fédérer les éleveurs de porcs européens

En mai aura lieu le congrès annuel d’EPP (European pig producers) sur le thème de l’engagement auprès du consommateur. L’évènement est organisé par la branche française de l’association.

Créée en 1990, l’association de producteurs de porcs européens (EPP) compte aujourd’hui environ 600 membres. Pascaline et Sébastien Homo, éleveurs naisseurs-engraisseurs à Vignoc (35), en font partie depuis 2018. « Tous les ans, EPP organise un congrès dans un pays différent », explique Sébastien Homo. Après un premier congrès en Suisse en 2018, puis un en Allemagne et un suivant aux Pays-Bas, le couple d’éleveurs est ravi par la richesse des échanges et par la bonne ambiance générale. « C’est vraiment agréable de pouvoir discuter sans filtres et de s’ouvrir à l’extérieur », raconte l’agriculteur. « Cela permet également de confronter ses opinions, de cultiver les points positifs et négatifs de son exploitation et de son pays, et enfin de prendre du recul sur la situation agricole française ».

On en ressort reboosté professionnellement

Engager le consommateur

Cette année, le congrès annuel d’EPP aura lieu à Nantes au mois de mai. Comme à l’accoutumée, l’évènement est organisé par les membres locaux de l’association. Depuis la création de l’association, c’est la deuxième fois qu’un congrès se tient en France. Le premier avait eu lieu à Brest en 2001. « Nous aimons proposer des thèmes prospectifs », annonce Sébastien Homo. « Cette année, nous avons choisi ‘Comment réconcilier le consommateur avec l’élevage de porcs ? ». Du 29 au 31 mai, les participants pourront ainsi visiter des structures telles que l’Ifip, Olmix, Ceva Biovac et BiofluArn, site dédié aux nouvelles technologies vaccinales, ou encore « La Bulle », département environnement de la Cooperl. « Nous mettons un point d’honneur à trouver des visites et des intervenants qui proposent quelque chose de novateur », indique l’éleveur. Pendant les interventions en salle, deux éleveurs présenteront notamment leurs exploitations sur les thèmes respectifs de la décarbonation et des technologies.

Des échanges qui reboostent

« Avec cet évènement, nous souhaitons embarquer d’autres éleveurs français dans l’aventure », déclare Sébastien Homo. « Les messages sont pragmatiques et on en ressort reboosté professionnellement ». Outre l’aspect technique, le Bretillien voit également le congrès comme un moyen de se couper de son quotidien et de sortir de sa ferme. « C’est agréable de ne rien avoir à gérer et de se laisser porter pendant 3 jours. »

Un programme qui convient à tous

Chaque congrès regroupe environ 300 personnes dont 75 % sont des éleveurs. Un programme à part est également organisé pour les conjoints ou conjointes ne souhaitant pas assister aux échanges et visites techniques. « Nous avons entre autres prévu de leur faire visiter les machines de Nantes, le Puy du Fou et les marais salants », conclut Sébastien Homo.


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