Une convention pour coordonner la lutte

Début juin, une convention a été signée en Finistère pour coordonner les moyens de lutte contre les incendies. Elle pourrait être étendue aux autres départements.

16614.hr - Illustration Une convention pour coordonner la lutte
De gauche à droite : Hélène Le Roux, présidente de Rés’Agri 29 ; Jean-Hervé Caugant, président de la Chambre d’agriculture du Finistère ; Marguerite Lamour, présidente du SDIS 29 ; Pierre-Yves Buzit, agriculteur et Jean-Luc Falc’hun, lieutenant-colonel.

Début juin, une convention de partenariat était signée entre la préfecture, le SDIS 29, le Conseil départemental et la Chambre d’agriculture. « Il nous fallait une trame pour maîtriser tous les tenants et aboutissants », résume Jean-Hervé Caugant, président de la Chambre d’agriculture du Finistère. Cette convention est destinée à cadrer le rôle de chacun, comme les tours de garde pour éviter qu’un agriculteur ne soit présent plus de 48 heures sur le front. Si des points sont encore en discussion, comme la prise en charge par l’assurance lors de casse de matériel agricole pendant une intervention, on sait que 2 territoires plus à risques seront concernés par ce partenariat pour cet été, à savoir la presqu’île de Crozon et les Monts d’Arrée.L’année dernière et après la reprise des feux le 6 août, « on se connaissait déjà mieux. Aujourd’hui, on sait que l’on peut faire appel au monde agricole », accorde le lieutenant-colonel Jean-Luc Falc’hun. Grâce à cette nouvelle convention de signée, « on peut vous confier des missions en toute sécurité. C’est aussi un moyen de s’informer de vos moyens, dont nous n’avons parfois pas connaissance ». Recenser les points d’eau Le SDIS dispose de cartes qui répertorient « les points d’eau pour se réarmer. Nous avons nos points d’eau, vous avez vos connaissances », observe le responsable pompier. À titre d’exemple, il cite des réserves apparaissant sur la carte mais dont le niveau peut être bas en cas de sécheresse, ou des petites rivières en amont de pisciculture et dont un pompage intensif pourrait contrarier l’activité de ces élevages. Marguerite Lamour, présidente du SDIS 29, explique qu’« un recensement est en cours pour situer tous les points d’eau accessibles ».Si le département du Morbihan a déjà signé des accords par le passé entre agriculteurs et pompiers sur certains territoires, cette convention signée en Finistère devrait faire tache d’huile avec…

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