- Illustration Sima, si !
L’équipe du Crédit Mutuel Arkéa présente au Sima rassemblait des représentants des Fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne et du Sud-Ouest, d’Arkéa Crédit Bail et d’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels.

Sima, si !

Bien que centenaire, le Salon international du machinisme agricole ne cultive pas la nostalgie. Si cette édition a été l’occasion de célébrer la longue et riche histoire de la manifestation, ce sont bien les solutions et technologies en faveur d’une agriculture performante et durable qui y étaient à l’honneur. 

Lancé en 1922 sous la verrière du Grand Palais, en bordure des Champs-Élysées, le Salon international du machinisme agricole (Sima) s’installa un temps au Parc des expositions de la Porte de Versailles avant de prendre ses quartiers, à partir de 1991, au Parc des Expositions de Villepinte. Et c’est dans cette enceinte située au nord de Paris que s’est déroulée, du 6 au 10 novembre dernier, l’édition du centenaire. Un nouveau positionnement dans le calendrier – au cœur de l’automne –, qui déconnecte le Sima du Salon international de l’agriculture, l’autre grand rendez-vous parisien de la profession, et le met en concurrence avec des travaux des champs toujours en cours. Résultat des courses : une fréquentation en baisse. Les organisateurs ont ainsi comptabilisé 153 000 entrées soit une diminution de 33 % par rapport au cru 2019, dernier en date. L’édition 2021 ayant été annulée en raison de la pandémie de Covid.

Échanges fructueux

Hormis ce bémol, la manifestation s’est déroulée dans un bon esprit et a permis de fructueux échanges, notamment avec la jeune génération, très présente et particulièrement sensible aux thématiques de la transition agricole. « Le stand du Crédit Mutuel Arkéa avait, durant ces cinq jours, des allures d’ambassade bretonne, témoigne Daniel Caugant, responsable du marché de l’agriculture au CMB. Nous avons accueilli de nombreux clients concessionnaires, entrepreneurs de travaux agricoles, sociétaires de Cuma. Le débit de chantier est devenu aujourd’hui un critère primordial, cela plaide en faveur du renouvellement des équipements. On remarque aussi que les constructeurs prennent de plus en plus en compte dans leurs réflexions les aspects liés à la transition agro-environnementale. Des gros efforts sont réalisés pour diminuer la consommation de carburant, réduire l’usage des intrants. Autre tendance forte : les techniques de conservation du sol qui ont vraiment le vent en poupe ». Autant de sujets qui, comme la décarbonation du machinisme agricole, ont nourri les débats lors des SimaTalks, conférences réunissant fédérations professionnelles, associations, instituts techniques et influenceurs. Et qui seront encore très probablement au cœur des conversations lors du prochain Sima, programmé du 24 au 28 novembre 2024.


Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article