11656.hr - Illustration Inviter le consommateur à la table ronde
Élèves, consommateurs et élus se sont retrouvés pour échanger sur 3 thématiques agricoles.

Inviter le consommateur à la table ronde

Trois élèves du lycée finistérien ont répondu aux idées reçues sur l’agriculture en organisant une soirée divisée en 3 tables rondes, sur les thèmes du bio, de l’installation et du bien-être animal.

Le bien-être animal s’illustre pour une consommatrice par « des matelas à eau sous les vaches. En revanche, je considère qu’il y a un mal-être en élevage porcin avec des truies serrées, avec leurs petits les uns sur les autres ». Cette représentation brute de l’élevage d’une citoyenne travaillant en dehors du domaine agricole montre la vision de certains consommateurs vis-à-vis du modèle de production breton. Et ce fut l’objectif de Noan Martigny, Zoé Richardson et d’Axelle Donval, élèves de BTS Acse au lycée de Bréhoulou de Fouesnant. Les étudiantes ont organisé dans le cadre de leur Pic des tables rondes où professionnels, élus et consommateurs ont pu porter leur point de vue. « Le bien-être, c’est l’antithèse de la maltraitance », répond Christophe Corcuff, un des responsables de l’élevage du lycée. Axelle Donval abonde dans ce sens. « Le bien-être animal, c’est 5 conditions : l’absence de faim, de soif, de stress, de lésions. Enfin, l’animal doit pouvoir exprimer librement un comportement naturel ».

Objectif génétique

Yannick Le Bourhis, jeune agriculteur de Melgven, a témoigné de son parcours. À 22 ans, il s’est installé en janvier dernier suite au départ à la retraite de ses parents. « J’ai vu toutes les étapes, il y a beaucoup de dossiers administratifs pour obtenir les aides, le soutien des banques… », apporte-t-il en réponse à une question sur la difficulté de s’installer.
Sur l’atelier agriculture biologique, Sarah Bonis, de Bannalec, présente son activité de production de fromage de chèvre. « Je cultive du lupin et de l’orge. Pour les pâtures, les chèvres gèrent très bien les pousses d’adventices ». L’éleveuse explique que « certains consommateurs sont attentifs au label bio, d’autres préfèrent le côté local et l’échange producteur/consommateur. J’ai choisi de ne pas augmenter mes tarifs, pour que le maximum de consommateurs puisse avoir accès à mes produits », conclut-elle. 


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