Les futurs apiculteurs se forment à Auray

dd8457.hr - Illustration Les futurs apiculteurs se forment à Auray
Les stagiaires et les formateurs de Kerplouz ont reçu des élus et représentants de la Région, lundi dernier à Auray.

Les apiculteurs, la Région Bretagne et Pôle emploi ont ouvert une formation préparant au certificat de spécialisation apicole. Une dizaine de stagiaires en bénéficient cette année. « Nous avons eu une cinquantaine de candidats à cette session de formation ; des personnes en reconversion professionnelle », indique Jérôme Schreiber, directeur du centre de formation de Kerplouz, à Auray. De quoi remplir cinq promotions car seuls une dizaine de stagiaires sont acceptés par promotion pour assurer une formation de qualité. En 2019, un premier groupe de 12 personnes avait été formé. Reconduite en 2020, la formation avait été reportée à 2021 en raison de la crise sanitaire et de la saisonnalité de l’activité apicole. Le 1er mars dernier, 10 futurs apiculteurs ont donc entamé un parcours qui s’achèvera fin octobre. Apithérapie Les stagiaires de la promotion viennent d’horizons différents et ont des projets très variés. Thiefaine travaillait dans le monde nautique. « Je suis d’une famille de forestiers », précise-t-elle. « J’ai un projet d’installation en agroforesterie dans le Sud-Bretagne, en lien avec l’apiculture. L’innovation me permettra de donner un sens à mon métier ». Stéphane est médecin dans le Finistère et s’intéresse à l’apithérapie, l’art de soigner avec les produits de la ruche. Mathilde, ancienne commerciale dans le Morbihan, en avait marre de « faire du chiffre » et souhaite désormais exercer un métier qui lui convienne, en lien à la terre. Elle envisage de travailler avec une cinquantaine de ruches et des chambres d’hôtes. Mathieu prépare une double activité d’éducateur, qu’il pratique depuis quinze ans, et d’apiculteur à Scaër (29), en vente directe. Claire cherchait une formation dans le monde apicole pour développer une activité d’apicultrice urbaine. Tanguy, paysagiste, et Vincent, conseiller immobilier, ont sensiblement le même projet. Après avoir démarré avec quelques ruches, ils envisagent tous deux de s’installer dans les côtes d’Armor, avec chacun trois cents ruches….

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