5798.hr - Illustration Dans l’attente de briller sur les concours
Patrick Buguel élève 65 vaches laitières à Dirinon. Il est passionné par cette race depuis 1994.

Dans l’attente de briller sur les concours

La crise sanitaire a bouleversé le calendrier des concours bovins. Les éleveurs de Normandes attendent les prochains salons pour faire défiler leurs animaux.

Les éleveurs de Normandes se sont réunis la semaine dernière pour leur assemblée générale à Tréflévénez, dans les locaux de l’entreprise Émily. Patrick Buguel, président du syndicat Normande Pen ar Bed, égraine les activités de l’année passée, comme « un animal du département présent au Space 2019 et provenant du lycée du Nivot, ou encore 5 élevages du syndicat qui ont représenté la race au concours national à Mayenne (53), avec 6 animaux finistériens inscrits ». Pas de récompense pour ce concours May’National, mais une grande satisfaction pour les éleveurs d’avoir participé pour la première fois à un championnat de cette dimension.
Si le salon Agri’Deiz 2020 n’a pas pu se tenir pour cause de crise sanitaire, une convention de partenariat avec la Chambre régionale d’agriculture a été signée pour jalonner l’événement de 2021. Ainsi, la Chambre consulaire mettra à disposition du syndicat 5 jours de temps d’animation par Pierre Bescou, ainsi que 3 jours de secrétariat par Nathalie Jézéquel et Morgane Février.

Pour cette année, les agriculteurs attendent une réponse pour pouvoir participer à la prochaine édition de « Ohhh la Vache », à Pontivy (56). Cette manifestation devrait se tenir les 18 et 19 octobre prochains.
Patrick Buguel estime que les vaches de race normande ont toute leur place dans un système simple, « elles sont faciles à vivre. Ces laitières valorisent très bien les surfaces en herbe, il y a peu de soucis en reproduction, le vêlage se passe sans problème ». Le Finistérien a vu évoluer la race depuis son installation en 1994, avec « un caractère mixte qui s’est un peu perdu. Nous continuons en parallèle à travailler sur la mobilité ».

Moins de stress avec un animal calme

Pour la gestion du troupeau, Patrick Buguel ajoute que « la Normande a un tempérament calme. C’est moins de stress pour l’éleveur, », conclut-il. Vers la mi-décembre, les adhérents du syndicat Normande Pen ar Bed prévoient de se retrouver lors une journée, avec une présentation technique par l’OS Normande. 


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