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Observation des aplombs à la mamelle

En plus des contrôles documentaires et d’analyses sanguines, d’autres points méritent une attention particulière.

Pour une vache en production, s’assurer que la mamelle ne soit pas infectée chronique, donc incurable et qu’elle ne présente pas de risque particulier d’infection. Demander les résultats leucocytaires individuels (3 derniers mois par exemple). S’ils ne sont pas disponibles, demander la réalisation d’une analyse leucocytaire avant la vente, et vérifier à réception avec un leucocytest.
Demander l’historique des traitements : si la vache a eu 3 traitements pour mammites dans la dernière lactation, il faut être prudent. Vérifier la morphologie de la mamelle mais aussi la présence de lésions en bout de trayon, il y a risque de pénétration de bactéries.
Examinez les quatre membres, les onglons et la peau en périphérie des onglons pour vérifier l’absence de dermatite digitée ou toute autre lésion. Observez la ligne de dos, les aplombs et faites se déplacer l’animal pour détecter toute boiterie.

Exigence pour les reproducteurs

En cas d’achat d’un mâle reproducteur, préciser sa destination sur l’acte de transaction : reproducteur. Même s’il est jeune, on essaiera d’évaluer son comportement. Il doit saillir et être docile avec les éleveurs. Des analyses peuvent être demandées pour connaître sa valeur génétique ou sa fertilité. Une petite boiterie peut nuire à la monte. Un taureau non IPI mais séropositif en BVD peut transmettre occasionnellement le virus par son sperme. Être séropositif à la fièvre Q n’a pas forcément d’implication pour une vache mais devrait être une contre-indication pour un taureau qui saillit des génisses. Si la néosporose ne se transmet pas par le sperme, la fertilité peut être dégradée chez un taureau séropositif.

Grégoire Kuntz / GDS Bretagne


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