- Illustration Un masque ventilé pour se protéger de la poussière
Les éleveurs mettent systématiquement leur masque ventilé lors du repaillage des poulaillers.

Un masque ventilé pour se protéger de la poussière

Chantal et Samuel Ollivier utilisent un masque ventilé pour les travaux qui génèrent de la poussière dans les poulaillers. Aujourd’hui, ils ne pourraient plus se passer de cet équipement de protection contre la poussière.

Chantal Ollivier élève des dindes depuis 1990 sur la commune de Gomené (22). Samuel, son fils, l’a rejoint depuis deux ans sur l’exploitation qui totalise trois poulaillers pour une surface de 3 400 m2. Depuis un an, les éleveurs utilisent un masque ventilé pour le repaillage des volailles en cours de lot. « J’enchaînais bronchite sur bronchite, ensuite j’ai eu une pneumonie et le médecin m’a dit que c’était « la maladie du poumon du fermier ». La poussière dans les poulaillers me gênait beaucoup, je n’avais plus de souffle et je ne pouvais plus faire d’efforts. Ça devenait presque impossible de repailler seule », explique Chantal Ollivier. C’est lors du Space à Rennes que Samuel Ollivier découvre le masque ventilé commercialisé par Vital Concept.

[caption id=”attachment_43015″ align=”aligncenter” width=”1000″] Maxime Copin, responsable marché volaille Vital Concept ; Samuel et Chantal Ollivier, aviculteurs[/caption]

Le masque est devenu indispensable

Au début, les éleveurs utilisaient le masque uniquement lors du repaillage. « On rajoute des copeaux à la main tous les jours dans les poulaillers, c’est indispensable pour obtenir de bons résultats. Cette opération génère pas mal de poussière », décrit Samuel Ollivier. Très rapidement les éleveurs ont aussi adopté le masque lors du paillage avant l’arrivée des animaux. La paille broyée en big baller est étalée à l’aide d’un télescopique. Les aviculteurs repassent ensuite un coup de broyeur attelé sur un tracteur sans cabine pour niveler et homogénéiser la litière. « Cette opération dégage beaucoup de poussière. Avant j’utilisais un masque en papier mais ce n’était pas suffisant. J’avais quand même le nez chargé de poussière et je toussais beaucoup une fois que c’était terminé. Depuis que j’utilise le masque ventilé, je n’ai plus aucun effet négatif. » Le masque est devenu indispensable sur l’élevage. En avril dernier, les aviculteurs en ont acheté un deuxième. Chacun a le sien, c’est plus pratique car il est réglé à la forme du visage. « L’investissement est de 339 € HT, auquel il faut ajouter l’achat de filtres et préfiltres qui sont à changer régulièrement », indique Samuel Ollivier.

Un effet rafraîchissant

Le masque ventilé pèse 670 grammes et assure un renouvellement d’air de 160 litres par minute. La pression est donc positive à l’intérieur et même s’il n’est pas étanche à 100 %, l’air extérieur ne peut pas rentrer. « Le masque a un effet rafraîchissant. » Il est équipé d’une batterie au lithium qui lui assure 8 heures d’autonomie. Depuis peu, le masque est aussi utilisé par les éleveurs lors des enlèvements de dindes. Lors des départs, la litière est souvent très sèche et il y a beaucoup de poussière. Il offre aussi l’avantage de protéger les yeux de la poussière. « La MSA devrait subventionner ce type d’équipement de protection », jugent Chantal et Samuel Ollivier. Un tas d’autres possibilités d’utilisations existent comme : souffler une moissonneuse ou une presse en fin de campagne ; souffler les canons à gaz et les radiants au vide sanitaire ; dans une Faf en porc ; pour les éleveurs de pondeuses…


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