- Illustration « Nous sommes à l’écoute de la société »
De gauche à droite : Jean-François Conan, trésorier ; Benoît Collorec, porte-parole ; Christophe Sammiez, secrétaire général adjoint, et Jérôme Jacob, secrétaire général.

« Nous sommes à l’écoute de la société »

Le bureau du syndicat a été renouvelé. L’UDSEA-Confédération-paysanne se dit à l’écoute des demandes sociétales, en favorisant des fermes de taille réduite et le bio.

Suite à l’assemblée générale de l’UDSEA Confédération-paysanne qui s’est tenue début octobre, les membres du syndicat ont présenté le bureau « renouvelé à 80 %. Toutes les productions y sont représentées et illustrent le modèle de ferme défendu par le syndicat. Nous allons travailler sur le revenu des paysans, sur l’interaction avec la société et sur la préservation des outils de travail », a expliqué Benoît Collorec, porte-parole.

Les nombreux départs à la retraite d’agriculteurs à venir sont une opportunité pour les responsables, avec « des installations hors cadre qui demandent souvent moins d’investissements car ce sont des structures plus modestes qui tiennent la route ». Le porte-parole pointe un autre axe important, « la resocialisation des paysans. Nos fermes ne connaissent pas l’agribashing, il y a des moyens pour aller vers moins de produits phytosanitaires ».

Des fermes plus résilientes

Jérôme Jacob, secrétaire général, fait observer que « si nous voulons du monde dans les campagnes, il faut s’ouvrir aux projets viables. Sur mon territoire, la pression foncière est relativement faible. Laissons la possibilité aux porteurs de projets de s’installer plutôt que de favoriser l’agrandissement de fermes déjà existantes ». De nouveaux porteurs de projets arrivent en Bretagne. « Notre vocation est d’accueillir ces gens », note-t’il. Ce nouveau bureau est majoritairement composé d’agriculteurs en production biologique ou en conversion. « C’est que nous sommes à l’écoute de la société », explique Jérôme Jacob. Et Benoît Collorec d’ajouter : que « Nous offrons un modèle autonome de fermes résilientes, qui va à l’inverse d’un modèle qui importe des matières premières pour ensuite exporter des produits qui ne rémunèrent pas », conclut-il.


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