Cultures : La protéine d’ici

 - Illustration Cultures : La protéine d’ici
À quelques semaines de la récolte de soja, dernier bilan dans la parcelle avec, de gauche à droite, Jean-Luc Keroué, Julien Kergourlay, Pierrick Tanguy et Damien Craheix.

Comment produire plus de protéines dans son exploitation ? Pour répondre aux demandes des agriculteurs sensibles à cette question et aux attentes sociétales, Triskalia étudie la question des plantes à graines riches en protéine depuis maintenant 6 ans au travers d’essais mis en place chez les agriculteurs bretons intéressés par cette perspective. Pierrick Tanguy, responsable du territoire des Côtes d’Armor, et Damien Craheix, consultant Innovations se sont pleinement impliqués aux côtés de nombreux acteurs dans ce dossier stratégique pour la coopérative Triskalia. Adhérents et salariés ont ainsi tous bien intégré les enjeux économiques et environnementaux du ’Made in BZH’ pour approvisionner la filière nutrition animale… Soulignons que la coopérative est d’ores et déjà au point sur les fourrages riches en protéines : l’ensemble des techniciens spécialisés en cultures et en nutrition animale, ainsi que des adhérents, ont parcouru une plateforme fourragère de 2 000 m2 au mois de juin dernier à Mûr-de-Bretagne (22). Dérobées, légumineuses, plantes de fauche ou de pâturage ont été passées au peigne fin lors de cet évènement. En parallèle, une vraie demande de plantes à graines riches en protéines (soja, féverole, pois, lupin…) et produites localement émerge. Le marché du soja Malgré la dépendance des élevages aux protéines importées, la France a réduit sa consommation de soja de 50 % en 15 ans. Les raisons : baisse des effectifs d’animaux, développement de la demande de produits non-OGM, substitution par d’autres protéines (colza, tournesol…), développement des cahiers des charges de types Label Rouge ou bio… Par ailleurs, nos nutritionnistes restent attentifs aux avancées sur les besoins des animaux (utilisation d’acides aminés de synthèse, évolution génétique, gain sur les performances zootechniques, etc.). Pour réduire davantage le recours au soja importé en nutrition animale et répondre aux attentes des filières non-OGM, Triskalia développe avec ses agriculteurs adhérents, des cultures…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article