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Des prairies pérennes

Mode d’exploitation et conditions climatiques lors du pâturage sont les principaux leviers pour conserver une prairie productive et de qualité de longues années.

Si lors de chaque passage dans la parcelle, la durée de pâturage est trop longue, les plantes surconsommées n’ont pas le temps de reconstituer leurs réserves. Résultat : elles s’affaiblissent, voire meurent, laissant la place à des plantes de moins bonne qualité qui, elles, ont été moins ou pas du tout consommées. Il s’ensuit donc une dégradation de la qualité de la prairie avec un développement de plantes moins appétentes et de moindre valeur. Pour limiter ce phénomène, il faut éviter de laisser les animaux plus de quatre à cinq jours sur les parcelles.

L’alternance fauche-pâture est toujours bénéfique pour la qualité de la prairie ; elle permet de remettre les « compteurs à zéro » en mettant toutes les plantes sur un pied d’égalité pour la repousse. Quant à la fauche des refus, plus qu’augmenter la quantité de fourrage réellement consommée sur l’année, elle permet de limiter la propagation des plantes délaissées par le troupeau et de limiter l’égrainage des indésirables (rumex, chardon, etc.). Pour cette opération, mieux vaut privilégier la coupe franche que le broyage qui ralentit le redémarrage des plantes. L’ébousage des prairies peu fertilisées peut aussi limiter les zones de refus grâce à la meilleure répartition des bouses.


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