En porc, des outils de pointe au service des chercheurs

Des actes de chirurgie sont réalisées dans ce bloc opératoire. Des groupes d'internes (CHU) opèrent des porcs soit dans le cadre de formation des internes ou pour des travaux de recherche comme pour des greffes d’organes . Le but est de faire progresser la médecine humaine. - Illustration En porc, des outils de pointe au service des chercheurs
Des actes de chirurgie sont réalisées dans ce bloc opératoire. Des groupes d'internes (CHU) opèrent des porcs soit dans le cadre de formation des internes ou pour des travaux de recherche comme pour des greffes d’organes . Le but est de faire progresser la médecine humaine.

L’Unité expérimentale porc de Rennes (UEPR) figure parmi les plus importants dispositifs expérimentaux sur le porc en Europe. Les sites de l’Inra, au Rheu et à Saint Gilles (35), disposent d’un élevage de 120 truies pour la conduite d’expérimentations sur le porc comme animal de rente, dans les domaines de la nutrition animale, de la génétique, de la physiologie, de l’élevage, de l’environnement, de l’alimentation de précision et du comportement. Il dispose aussi d’un élevage de mini-porcs servant principalement à la recherche en médecine humaine, grâce aux collaborations entre les unités Inra et le CHU de Rennes ou l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). « 80 % de nos travaux concernent l’animal comme cible et 20 % concernent l’animal comme modèle pour l’homme », précise Serge Dubois, directeur de l’Unité. Les installations au Rheu sont dédiées au phénotypage dans le cadre d’un partenariat public/privé avec FGPORC (France génétique). Des partenaires publics et privés, nationaux ou internationaux, contribuent à la dynamique expérimentale dans un contexte complexe, avec des enjeux forts dans le cadre de projets de recherche. Nutrition et impact du climat L’unité dispose de sa propre fabrique d’aliments expérimentaux, trois cent tonnes d’aliment sont fabriquées chaque année sur le site de Saint-Gilles. « Notre atelier produit 250 formules différentes par an , en lots allant de 25 kg à plusieurs tonnes ». Actuellement, des chercheurs travaillent sur l’impact de la technologie sur la valeur des aliments et sur les légumineuses fourragères et les matières premières produites localement comme source de protéines. « Nous sommes très sollicités sur cette thématique de l’alimentation dans le cadre de projets de recherche et des partenariats public-privé ». Des recherches sont également réalisées sur la physiologie des animaux et l’adaptation. « Nous plaçons, par exemple, des truies en condition thermique…

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