Le poulailler construit à côté l’existant. - Illustration Un poulailler neuf qui sonne l’arrêt du lait
Le poulailler construit à côté l’existant.

Un poulailler neuf qui sonne l’arrêt du lait

En investissant dans un poulailler neuf de 2000 m2 qui s’ajoute au 1200 m2 existant, Cathy et Denis Baron ont fait le choix d’arrêter la production laitière motivés par une envie de diminuer leur charge de travail.

Cathy et Denis Baron sont installés en production laitière avec 80 vaches sur 145 ha et 1 200 m2 de volaille de chair de SAU, à Landeleau (29). « Nous avons décidé de construire un poulailler de 2 000 m2 pour arrêter le lait et nous spécialiser en aviculture. De plus, nos enfants ne sont pas motivés par la production laitière et nous avions envie de diminuer notre charge de travail », explique Cathy Baron.

292 €/m2 d’investissement

Les éleveurs ont investi 585 000 € dans la construction de ce poulailler, soit 292 €/m2. Ils ont bénéficié de 30 000 € d’aide dans le cadre du PCAEA et de 30 000 € d’aide venant du groupement Gaévol. « Nous ajoutons une aide sur la reprise des poulets en euros par tonne sur une période précise », ajoute Éric Mansuy, responsable technique volaille de chair chez Sanders Bretagne. Cathy et Denis Baron ont visité une quinzaine de poulaillers construits récemment pour bien arrêter leur choix que ce soit sur la coque du bâtiment, le système de ventilation, le mode de chauffage ainsi que le matériel pour l’alimentation et l’abreuvement.

[caption id=”attachment_38874″ align=”aligncenter” width=”720″]Cathy et Denis Baron. Cathy et Denis Baron.[/caption]

La disposition des trappes accélère la vitesse d’air

« Le système de ventilation et de chauffage proposé par Skov nous a convaincus. Lors des visites, nous avons constaté que l’ambiance et les conditions d’élevage étaient très bonnes dans les bâtiments », raconte Denis Baron. Pour la ventilation, le poulailler de 92 m de long sur 22 m de large est équipé de 11 cheminées de
14 300 m3/h et de 5 turbines de 52 400 m3/h en pignon. Le chauffage est assuré par une chaudière gaz à condensation et diffusé dans la salle d’élevage par un système Spiraflex. « La combinaison du chauffage Spiraflex et de la ventilation par cheminée permet de gagner en uniformité et donc de progresser sur l’homogénéité du lot. Nous constatons des économies sur la consommation électrique, une baisse des coûts de chauffage tout en gagnant en indice de performance », commente Jean-Jacques Le Moigne, responsable commercial Skov France.

Les fenêtres qui permettent d’apporter de la lumière naturelle dans la salle d’élevage sont placées à hauteur d’homme. Les trappes d’entrée d’air sont disposées au dessus-des fenêtres, juste sous le rampant du toit. « Nous conseillons aux éleveurs d’installer les trappes de cette manière. Cela permet de surfer sur l’isolant pour accélérer la vitesse d’air. Avec cette disposition des trappes, nous gagnons 40 % de vitesse d’air et par conséquent nous diminuons la dépression dans le bâtiment. Chez Skov, nous travaillons avec une dépression la plus basse possible pour assurer des conditions d’élevage optimales aux volailles », conclut Jean-Jacques Le Moigne.


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