Soulager la charge de travail

Des représentants de la Chambre, de la Préfecture, de la Dirrecte (directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), des services de remplacement et des groupements d’employeurs Solutis et Terralliance, lors du comité de pilotage, le 23 mars à Pontivy. - Illustration Soulager la charge de travail
Des représentants de la Chambre, de la Préfecture, de la Dirrecte (directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), des services de remplacement et des groupements d’employeurs Solutis et Terralliance, lors du comité de pilotage, le 23 mars à Pontivy.

La Chambre d’agriculture, soutenue par les services de l’État, veut identifier les agriculteurs en surcharge de travail dans le Centre-Bretagne pour leur proposer des solutions concrètes. Le territoire de Loudéac-Pontivy va expérimenter un dispositif innovant pour détecter et soutenir les exploitants en déficit de main- d’œuvre. Sur les 2 500 fermes du secteur, 700 vont être ciblées (âge de l’exploitant, nombre d’associés…) et contactées. 240 d’entr’elles seront diagnostiquées sur la problématique de la charge de travail. Cette démarche n’est effectuée qu’à la demande de l’éleveur. Elle est gratuite et anonyme. 120 seront accompagnées individuellement d’ici à 2020, dont 90 dès cette année. « Il en va du maintien d’une économie agricole et agroalimentaire sur le territoire », assure Gaëtan Le Seyec, élu à la Chambre. « Compte tenu de la diminution du nombre d’actifs, la problématique de la main-d’œuvre devient de plus en plus importante. Beaucoup de questions se posent : faut-il recourir à de la main-d’œuvre extérieure, s’associer, déléguer certaines tâches, mécaniser, robotiser ? ». Bilan Le dispositif est soutenu financièrement par l’État dans le cadre du Contrat territorial emploi formation (CTEF) de Loudéac-Pontivy. Les diagnostics seront réalisés par les conseillers de la Chambre. Ensuite, en fonction des difficultés individuelles, une stratégie sera proposée. Les agriculteurs seront orientés vers les organisations professionnelles travaillant dans le domaine de l’emploi. L’AEF (Association formation emploi) des deux départements concernés peuvent réaliser, par exemple, des profils de postes en cas de recrutement. Elles peuvent proposer des candidatures de demandeurs d’emploi correspondant aux profils définis ou des formations dans le cadre d’embauches de débutants. Les services de remplacement et les groupements d’employeurs du Morbihan et des Côtes d’Armor proposent des solutions ponctuelles ou durables. Les Cuma du secteur peuvent également apporter des solutions. Le dispositif, s’il donne satisfaction, pourrait être étendu à l’ensemble de la région. Les agriculteurs qui souhaitent…

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