Ce n’est pas un hasard si l’équipe du Groupement technique vétérinaire (GTV) de Bretagne a décortiqué le fonctionnement du parasitisme lors de sa tournée pédagogique du Breizh vet tour en décembre dernier. L’année précédente, les éleveurs participants avaient été sondés et cette thématique était ressortie.
Baisse de croissance, de production, de performances de reproduction, jusqu’à de la mortalité…
Le parasitisme peut faire des ravages à l’échelle d’une exploitation et reste difficile à appréhender. Son impact dépend notamment des conditions météo : un hiver doux, une saison de pâturage associant température chaude et humidité joueront en faveur de la pression parasitaire. Sans oublier que le réchauffement climatique fait évoluer les zones de répartition des parasites jusqu’à l’émergence de pathologies dans la région. La connaissance des cycles des malfaiteurs en cause favorise la mise en place, en concertation avec son vétérinaire, de pratiques agronomiques et préventives comme la rotation adaptée des paddocks, l’entretien des abords, un barrage des zones humides… Autant de préalables indispensables pour limiter les traitements en visant avant tout la bonne molécule à la bonne dose au bon moment sur le bon lot d’animaux.
Au sommaire de ce dossier :
- Vivre aux crochets de l’hôte
- Plongée dans le monde complexe des parasites du bovin
- Ixodes ricinus, la tique qui vampirise les bovins bretons
- Les tiques, spécialistes du transport de pathogènes
- La diarrhée ficelle de la piroplasmose
- La grande douve grignote le foie
- Contre la douve, proscrire l’accès aux zones humides
- Face à une armée de strongles
- Huit mois au contact d’Ostertagia pour s’immuniser
- La bronchite vermineuse, une maladie à surveiller