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Budget Pac post-2020 : l’agriculture “maltraitée” par Bruxelles, estime la FNSEA

«Le moins que l’on puisse dire est que l’agriculture est maltraitée dans cette communication», s’inquiète la FNSEA dans un communiqué le 15 février, réagissant aux scénarios budgétaires présentés, la veille, par la Commission européenne pour l’UE et la Pac après 2020. Le syndicat majoritaire estime que l’agriculture ne fait pas partie «des priorités identifiées par la Commission comme essentielles» et se demande même «comment ces hypothèses (les scénarios de baisse de 15 et 30%) peuvent-être envisagées». La FNSEA plaide pour un accroissement des contributions des Etats membres pour répondre aux nouvelles missions de l’UE. Quant aux baisses de budget liées au Brexit, «nous n’accepterons pas que l’agriculture en porte plus que sa part«, avertit la FNSEA.

Pas de réduction sauf si le revenu agricole est “assuré”

La Coordination rurale estime qu’il est «inconscient d’envisager une réduction de budget sans anticiper les conséquences sur les exploitations agricoles déjà lourdement mises à l’épreuve ces dernières années». Pour le syndicat, «des possibles réductions budgétaires ne peuvent être discutées que si, et seulement si, le revenu des agriculteurs est assuré». La CR rappelle l’importance pour elle d’une protection aux frontières européennes dans la Pac 2020: « Il est urgent de se recentrer sur le marché européen », déclare-t-elle dans un communiqué, jugeant « indispensable de le réguler par une organisation des productions ».

Le Modef refuse les 2 scénarios de baisse de Bruxelles

Le Modef a exprimé, dans un communiqué, son «refus» des deux scénarios qui proposent une réduction des crédits de 15 et 30% – le troisième scénario étant le statu-quo. Le Modef revendique «le maintien du budget Pac français à 9,1 milliards d’euros», rappelant que sur la programmation actuelle, l’enveloppe budgétaire française avait déjà baissé de 2% par rapport à la période 2007-2013. Le Modef met d’ailleurs en avant une proposition d’utilisation de ce budget national : augmentation de l’enveloppe dédiée au paiement redistributif à 30% des aides du 1er pilier (20% dès le 1er août 2018).


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