Ces marteaux trop usés ne pouvaient assurer une qualité de broyage suffisante. À droite, des marteaux neufs pour comparaison. - Illustration Grilles et marteaux des broyeurs sont à bichonner
Ces marteaux trop usés ne pouvaient assurer une qualité de broyage suffisante. À droite, des marteaux neufs pour comparaison.

Grilles et marteaux des broyeurs sont à bichonner

Certaines pièces de broyage usagées qui reviennent, pour réparation, chez les fournisseurs de matériel, témoignent d’un manque de contrôle en élevage.

Les logiciels de contrôle qui équipent, de plus en plus, les fabriques d’aliment permettent d’alerter l’éleveur de l’usure du matériel. 250 capteurs peuvent être utilisés. Généralement, les alertes concernent essentiellement les grilles, les marteaux et les roulements des moteurs. Elles se déclenchent en fonction du nombre d’heures d’utilisation du matériel. Sans assistance informatique, le débit de broyage peut donner des indications.

« Trop rapide, il annonce probablement des trous dans la grille », indique Vincent Audren, de la société Esvan, à Quimperlé (29). Des trous qui peuvent être causés par des corps étrangers non détectés par la boîte à aimants installée à l’entrée des broyeurs : pièces en inox, cordages, cailloux… « Elles proviennent généralement des tourteaux de soja importés. Dans les céréales locales, les billes de roulement d’ensileuses font parfois des dégâts ». Un temps de broyage trop lent indique plutôt une grille usée, qu’il est temps de remplacer.

Marteaux usés

Avec ou sans logiciel, les contrôles doivent être réguliers. L’acidité du maïs humide a tendance à affiner les marteaux, abaissant la surface de contact avec les grains. Dans le blé, ces marteaux ont tendance à s’arrondir en gardant néanmoins leur épaisseur. Dans les deux cas, la qualité de broyage est altérée. Les rotors peuvent également être usés à certains endroits, nécessitant un rééquilibrage en atelier.


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