Le broyeur, ici à Kergrist-Moëlou (22), demande de la place devant les silos. - Illustration Un broyeur, doté d’une trémie de déchargement
Le broyeur, ici à Kergrist-Moëlou (22), demande de la place devant les silos.

Un broyeur, doté d’une trémie de déchargement

Un broyeur de marque allemande a travaillé, cette saison, en démonstration, dans des élevages bretons. Sa vitesse de chantier et sa praticité lui donnent de sérieux atouts.

C’est un modèle Willemsen de 780 cv qui a sillonné la Bretagne cet automne pour avaler et broyer des tonnes de maïs. 135 tonnes à l’heure exactement. Quatre modèles existent dans la gamme, allant de 500 cv à 1 200 cv. « Le plus petit peut broyer 80 tonnes à l’heure et le plus grand, 240 tonnes », assure Paul le Roch, importateur exclusif des broyeurs. Prière de ne pas s’endormir à la confection du tas… Sa vitesse d’exécution n’est pas sa seule qualité. Sa trémie, à l’arrière, facilite le déchargement des remorques. Les 12 mètres de son tapis de déversement télescopique, à l’avant, permettent d’avancer la farine dans les silos. Entre les deux, le broyeur est équipé de huit emplacements pour les grilles. « Seules quatre sont utilisées. L’avantage est de ne pas bourrer quand le maïs est très humide, ce qui arrive parfois en Bretagne ». Les grilles les plus petites ont des mailles de 1,4 mm. Les plus grosses, 14 mm.

[caption id=”attachment_31671″ align=”aligncenter” width=”720″]Système de changement de grilles. Système de changement de grilles.[/caption]

Pour les méthaniseurs aussi

L’appareil permet de broyer des matières premières sèches. « Il suffit d’ajouter de l’eau pour avoir un taux d’humidité suffisant. De la même manière, des additifs peuvent être ajoutés au niveau du broyeur, à la demande des éleveurs, pour enrichir ou conserver la farine ». Il permet également de peser les produits. Le maïs et les céréales pour les animaux mais aussi les betteraves, les pommes de terre ou encore, le marc de raisin, pour les méthaniseurs. Le broyage de paille, pour les poulaillers, est également possible. Le broyeur consomme de 1,2 à 1,5 litre de gasoil par tonne de mouture de maïs. Les modèles coûtent de 200 000 € à 400 000 €, en version automoteurs. Les broyeurs peuvent être directement attelés au tracteur en version 3 points avec un tapis ou devant une ensileuse, pour abaisser le coût. L’option avec trémie de déchargement fixe est également proposée.


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