À quand les rounds enrubannés de lierre ?

Les technologies inspirées du monde végétal promettent de grandes inventions.

La plasticulture agricole représente une consommation annuelle de quelque 75 000 t. Selon les chiffres d’Adivalor, société qui a pour mission d’organiser et de collecter les plastiques, 60 % du plastique agricole est collecté. L’ambition est d’atteindre, d’ici 2020, un taux de collecte moyen de 78 % et un taux de recyclage de 74 %. Aujourd’hui, 26 % des ficelles et des filets sont collectés. Elle est nettement plus élevée en maraîchage.

Cette organisation nationale de la collecte des plastiques est chapeautée par le comité français des plastiques en agriculture (CPA) qui regroupe 55 enseignes dont de nombreuses coopératives et négociants privés, mais aussi des groupements de producteurs.

Vers des matériaux constamment recyclables

En marge du recyclage, le comité des plastiques en agriculture s’intéresse aux technologies qui permettront de remplacer les plastiques par des matériaux « comme la nature sait le concevoir, c’est-à-dire constamment recyclables », comme l’explique le Centre d’excellence en biomimétisme (Ceebios). Autrement dit, il s’agit d’imiter la nature, explique Laura Magro, chargée de mission matériaux bio-inspirés dans ce centre européen. Elle cite à ce titre le lierre, les toiles d’araignée. Selon cette spécialiste, « il n’y a pas de limite dans les applications qu’on peut imaginer ».

Et de conclure : « C’est via la photosynthèse artificielle des panneaux solaires organiques, par exemple, que le biomimétisme aura un impact significatif ».  Tout un programme…


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