Des appuis pour faciliter la transmission

« Nous avons toujours voulu transmettre », explique Thérèse Fumery (à gauche). À droite : Juliette Blanchot, animatrice-coordinatrice à la FDCivam. - Illustration Des appuis pour faciliter la transmission
« Nous avons toujours voulu transmettre », explique Thérèse Fumery (à gauche). À droite : Juliette Blanchot, animatrice-coordinatrice à la FDCivam.

Plusieurs structures et financements accompagnent les cédants pour favoriser la transmission d’exploitations agricoles. Thérèse Fumery et son mari, agriculteurs à Iffendic, préparent cette étape en groupe. « La transmission commence à se préparer 10 ans avant le départ en retraite. » Tous les participants à l’atelier sur l’accompagnement de la transmission-reprise d’activités économiques en milieu rural, organisé le 12 octobre à Breteil par le Réseau rural breton, sont d’accord sur ce point. « Si on est pris par le temps, le risque est de voir sa ferme aller à l’agrandissement. Toutes les exploitations sont transmissibles. Il faut ouvrir le champ des possibles, imaginer d’autres productions sur sa ferme », précise Jean-Michel Drouin, conseiller transmission à la Chambre d’agriculture. Aujourd’hui, le tiers des installations se fait hors-cadre familial. Un Gaec avec trois sites de production « Nous avons toujours voulu transmettre. Cela fait déjà longtemps qu’on se pose la question de l’organisation de notre fin de carrière, des investissements pour que la reprise soit possible », précise Thérèse Fumery, agricultrice à Iffendic, qui prévoit avec son mari un départ en retraite dans 3 à 4 ans. Comme les producteurs sont en Gaec à trois familles, avec des associés plus jeunes, la question du maintien de la société se pose. « Dans le Gaec, nous avons fait le choix de conserver trois sites de production et deux salles de traite. Cela entraîne des contraintes de main-d’œuvre, mais c’est indispensable pour maintenir des systèmes pâturants. Le Gaec nous permet de mieux répartir les animaux et de partager le travail pour avoir un week-end sur deux, 5 semaines de vacances par an. » « Nous avons commencé à suivre des journées de formations en lien avec la FDCivam il y a 2 ans. C’est intéressant d’y réfléchir collectivement, d’avancer avec les problématiques des uns et des autres. Nous faisons aussi des exercices d’évaluation…

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