Lait : un bilan complet pour redresser les performances économiques

« Aujourd’hui, nous avons retrouvé de la sérénité en salle de traite », précisent Vincent Lorand et Nathalie Frin, deux des six associés du Gaec La Robinais. - Illustration Lait : un bilan complet pour redresser les performances économiques
« Aujourd’hui, nous avons retrouvé de la sérénité en salle de traite », précisent Vincent Lorand et Nathalie Frin, deux des six associés du Gaec La Robinais.

Les mammites et les problèmes de vêlage étaient fréquents sur le Gaec La Robinais, jouant sur le moral des éleveurs. Une approche globale de la gestion technique du troupeau a permis de redonner de la cohérence au système. Avec 170 laitières dans un bâtiment datant de 2008, le Gaec La Robinais, réunissant six associés à Chavagne (35), est issu du regroupement de plusieurs cheptels. « Depuis très longtemps, nous avions de nombreuses mammites dans le troupeau, les vaches ne délivraient pas bien… La performance se maintenait avec une production de 9 à 9 500 kg, mais les frais vétérinaires se situaient régulièrement entre 2 000 et 3 000 €/mois. En janvier 2012, ils ont même atteint un coût de 5 400 € », a retracé Vincent Lorand, un des associés, à l’occasion de la journée technique organisée le 6 décembre par les syndicats de races laitières d’Ille-et-Vilaine. Moralement atteints, les associés décident, en avril 2014, de faire appel à la société Olitys qui propose une approche globale de la gestion technique du troupeau. Un audit complet est réalisé sur l’élevage, avec des analyses de lait (pour caractériser les globules blancs notamment), des bouses, des fourrages… Noyaux de plantes et d’huiles essentielles [caption id=”attachment_24011″ align=”aligncenter” width=”599″] Les veaux peuvent aussi être traités aux huiles essentielles pour certains soucis de santé.[/caption] « Les mammites apparaissaient plutôt en séries. Nous avons revu les transitions alimentaires, la gestion de l’herbe et le tarissement. Nous avons identifié la présence de certains parasites et champignons sur lesquels nous avons travaillé… Les animaux avaient les poils brouillés, voire décolorés sur les primipares, des bouses collantes… », explique Rémy Chérel, conseiller Olitys. « Grâce à nos noyaux de plantes et d’huiles essentielles, nous optimisons les flores qui vont permettre d’améliorer la digestion dans le rumen, dans l’intestin, qui vont soutenir les organes de…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article