2016 a servi des ensilages secs et pauvres en azote

vache qui boit - Illustration 2016 a servi des ensilages secs et pauvres en azote

Aux Rencontres nutrition du BCEL Ouest, les éleveurs profitent d’analyses de fourrages en direct. L’occasion de faire le point sur la qualité des maïs fraîchement récoltés pour mieux appréhender leur ration hivernale. « Globalement, les maïs ensilés 2016 sont très secs », rapporte Johann Cariou, responsable technique Nutrition et Génisses chez BCEL Ouest. « Au départ, on les voyait pire que ça. Mais ce n’est pas catastrophique. Par rapport aux Pays de la Loire ou au Poitou-Charentes où on trouve des ensilages de maïs non irrigué à 0,85 UFL / kg de matière sèche et à 15 % d’amidon… » Manque de PDIN Pour dresser ce premier tableau breton, il s’appuie sur les 250 analyses déjà réalisées lors des premières Rencontres organisées la semaine dernière à Malansac et Pluvigner dans le Morbihan et à Bannalec dans le Finistère. À Lanrodec, ce mardi 8 novembre, la tendance se confirme. « Les taux de matière sèche se situent souvent autour de 38 ou 39 %. » Un maïs non seulement sec, mais également plutôt pauvre, « c’est flagrant », en Matière azotée totale (MAT) : « On obtient des résultats autour de 6,2 ou 6,3 %, soit 35 à 38 g de PDIN / kg de matière sèche. Habituellement, en Bretagne, on se situe plutôt entre 7 et 7,4 %, c’est-à-dire 42 à 45 g de PDIN. » L’amidon, lui, est au rendez-vous avec des taux de 34 ou 35 % en moyenne. « Cependant, la digestibilité de la matière organique est en recul (DMO). Il faut simplement espérer que les éclateurs ont été bien serrés pour pulvériser cet amidon de grains relativement durs. Sinon, il ne sera pas bien assimilable dans le rumen. » Avantage colza Mais pour le conseiller, avec ce type de fourrage, « le facteur limitant ne sera…

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