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Claydon Hybrid : fertiliser et semer en un passage

Fertiliser et semer en un passage C’est à Baguer-Morvan (35) que la Fédération de Cuma Bretagne Ille Armor a organisé une démonstration d’implantation de couverts. Peu courant dans les campagnes bretonnes, le constructeur anglais Claydon a présenté son semoir Hybrid en version portée.

Le constructeur d’outre-Manche Claydon, spécialiste du semis direct, propose à son catalogue un semoir porté type Strip-Till, muni de 2 trémies, et équipé d’une dent de fissuration suivie d’une dent semeuse. L’outil permet à la fois de fertiliser et semer en un seul passage.

Avantages de la fissuration

Le travail de la dent de fissuration peut s’effectuer jusqu’à 15 cm de profondeur, amenant air et chaleur dans le sol. Elle soulève et aère la terre créant une zone de confort pour la culture qui s’enracinera d’autant plus facilement. La fissuration permet également de drainer l’humidité plus efficacement et de travailler sur des terres argileuses sans problème. Le soc semeur qui suit la dent de fissuration écarte les chaumes et les adventices. La semence est ainsi posée sur un sol propre et humide. Le semoir se termine par des palettes qui referment le sillon puis par une rangée de herse.

[caption id=”attachment_22184″ align=”aligncenter” width=”800″]La dent de fissuration en premier plan, suivie de la dent semeuse. La dent de fissuration en premier plan, suivie de la dent semeuse.[/caption]

Plusieurs configurations possibles

Le système Hybrid de Claydon permet, grâce à sa double trémie, soit de fertiliser et de semer, soit de faire un double semis à 2 profondeurs diffé- rentes. C’était le cas pour une précédente démonstration où une féverole a été implantée par la dent de fissuration ainsi qu’un couvert semé en surface, le tout en un seul passage. Autre possibilité, l’engrais peut être placé sous la semence (par la dent avant) ou au-dessus (par le soc semeur) en fonction du couvert implanté. Des précautions par temps sec Le mois d’août a été particulièrement sec. L’Ille-et-Vilaine, où se déroulait la démonstration, n’a pas échappé à ce manque de précipitations. Aussi, la firme anglaise préconise quelques passages superficiels de herse pour gratter et mélanger la terre de surface avec la paille ainsi qu’un passage de rouleau pour mettre semence et terre en contact.

La version portée économique

Dans la pratique, le semoir porté de 3 m ne demande pas une puissance exceptionnelle, il faut compter 50 ch par mètre. Aussi le Valtra T154 de 165 ch qui tractait le matériel était largement suffisant. Niveau pièces d’usure, la dent de fissuration est plaquée au carbure de tungstène et tolère « sans broncher » les quelques cailloux laissés sur la parcelle. Quant aux socs semeurs, il faut compter 26 € pièce, sachant qu’il y en a 9 sur le modèle de 3 m, soit quelque 200 € pour les changer. Des options à foison Le système Hybrid porté est disponible dans des largeurs allant de 3 à 6 mètres. Le système est entièrement modulable : disques ouvreurs en lieu et place de la dent de fissuration, roues de rappui au lieu des herses. Les combinaisons sont nombreuses. 

https://www.youtube.com/watch?v=_GqZFW39K2M


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