germicopa-pomme-de-terre-jean-yves-abgrall-assemblee-generale - Illustration La qualité des plants reste un atout

La qualité des plants reste un atout

À l’occasion de son assemblée générale, les représentants de Germicopa ont fait le point sur l’année écoulée.

Les plantations de 2015 en Bretagne se sont terminées plus tard que dans le nord de la France, suite aux pluies connues dans la région. « Les arrachages démarrés précocément en août, interrompus en fin de mois, ont repris en septembre. La pression des pucerons a été modérée, mais les attaques de taupins ont été fortes après les pluies d’août. Des demandes de ré-homologation du Mocap sont en cours », résume Jean-Yves Abgrall, responsable du service technique chez Germicopa. Du côté maladie, le mildiou a vu son expansion ralentie par un déficit hydrique, avec toutefois une pression forte au moment des défanages.

Peu de réclamations à l’export

Les réclamations sont chiffrées à 439 tonnes à la date du 15 février, « majoritairement pour de la pourriture humide sur Spunta dans les pays d’Afrique Noire. Les réclamations diverses représentent 34 %, dues à une centaine de tonnes bloquées en Égypte, avec un mauvais étiquetage sur le sac. Ce n’est pas normal d’atteindre de tels niveaux », rappelle Joseph Lallouet, directeur production et logistique. Pour la campagne 2015/2016, le directeur chiffre l’augmentation des surfaces « à 150 ha, passant de 2 400 à 2 550 ha, avec respectivement 951 ha pour le Nord et 1 605 ha pour la Bretagne. Les variétés pour l’export se font principalement en Bretagne, celles pour la transformation dans le Nord, plus proche des industries ». Les prévisions de vente pour 2015/2016 s’établissent à 66 800 t.

1er prix à Fruit Logistica

Germicopa a reçu lors du salon allemand « Fruit Logistica » un prix reconnaissant l’innovation dans la logistique à l’export. « J’associe les producteurs
à ce prix, car ils font partie de la chaîne. Nous sommes passés d’expéditions massives du port de Brest à du fractionné, en conteneurs. En supprimant les manipulations des plants, les litiges sont supprimés », se réjouit Éric Bargy.

Autre secteur évoqué, l’hémorragie connue sur le marché du jardin ne se soigne pas. « Une population plus urbaine avec moins de potagers familiaux explique sans doute le phénomène. Cette baisse se chiffre à 2 millions d’euros de marge en moins depuis 5 ans, mais le marché jardin ne disparaîtra pas à 100 % », note Éric Bargy, PDG de Germicopa. Autres points négatifs abordés, la situation au Moyen-Orient, et notamment en Syrie, ou encore la concurrence vive sur le marché des chairs fermes qui ne compte pas moins de 48 variétés. Une tournure favorable est en revanche ressentie au sein du groupe, avec « la relance d’Amandine, le succès de Gwenne, la confirmation de Daifla pour l’export, ainsi que les variétés prometteuses que sont Noha (consommation en frais), Nafida (variété féculière), Edony (chips)ou Loane (frais). » Fanch Paranthoën


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