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Crise : nécessaire régulation laitière

Dans une tribune, l’UDSEA-Confédération Paysanne réagit sur la crise laitière. Extraits.

Le syndicat rappelle entre autres que « l’accord du 24 juillet 2015 ne porte que sur 16 % du lait collecté et transformé en France ». Et d’expliquer que traduit sur la « paie du lait » des producteurs, cela ne représente que quelques euros aux mille litres, sûrement pas les 40 euros de revalorisation promis ». Le syndicat regrette qu’après une année exceptionnelle d’augmentation des exportations vers la Chine, « toute la filière s’est agitée en évoquant ce juteux marché ». Un « mythe » pour ce syndicat qui rappelle que 80% des importations chinoises viennent de son voisin australien où les investisseurs chinois placent leurs pions, en rachetant directement des fermes de plusieurs milliers de vaches ». Et de souligner qu’il y a un an, la Confédération paysanne soulignait que « la conquête d’un marché émergent tel que la Chine n’était pas sans risques pour les industriels ».

Dans le contexte actuel, l’UDSEA plaide pour l’Organisation de producteurs (OP) par bassin au-delà des frontières syndicales, en lien avec un ajustement de la production à la consommation. Le syndicat finistérien estime que la Loi d’avenir agricole de Stéphane Le Foll comportait une avancée majeure : « Elle ouvrait une porte au soutien de l’emploi paysan en octroyant une prime aux 52 premiers hectares. Nous lui suggérons d’établir un prix-plancher pour un volume minimal par actif, correspondant à la valorisation intra-européenne. Nous savons que les produits échangés en Europe subissent une variation moindre du prix. Pourquoi ne pas partir de cette base pour protéger l’emploi paysan ? »


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