josselin-porc-abattoir-netto-intermarche - Illustration 20 millions d’euros dans la valorisation de la viande de porc

20 millions d’euros dans la valorisation de la viande de porc

Josselin Porc Abattage est le 64e site de production d’Agromousquetaires, groupement d’outils agroalimentaires dédiés à l’approvisionnement des magasins Intermarché et Netto. À la fin des travaux, la capacité d’abattage passera de 23 500 porcs par semaine à 28 000. 

Dans le Morbihan, mardi 21 juillet, la première pierre des travaux à l’abattoir de Josselin a été symboliquement posée. Un plan d’investissement qui fait suite à la reprise de l’outil, en octobre, par la société Les Mousquetaires qui rassemble les commerçants indépendants des magasins Intermarché et Netto. Son président Jean-Pierre Meunier chiffre l’engagement du groupe « à 20 millions d’euros pour des travaux d’extérieur et de modernisation du site ».

À ses côtés, Yves Audo, président de Josselin Porc Abattage (JBA) et adhérent Intermarché dans le sud de la France précise : « Ici, nous investissons dans la 2e transformation (découpe – piéçage – stockage…) en la modernisant, en changeant toute la partie automatisation de la chaîne de découpe. À Josselin, nous allons nous caler sur le schéma de notre site de Gatines Viandes, en Ille-et-Vilaine, avec notamment l’installation d’un robot de préparation de commandes… »

55 millions d’euros en 5 ans sur le porc

Cet investissement ne sera pas le seul du Groupe pour la valorisation du porc. « Notre plan concerne 55 millions d’euros pour la filière ventilés sur 5 ans », ajoute Jean-Pierre Meunier. Demain, 25 millions d’euros seraient ainsi fléchés vers l’outil industriel de Gatines (35) et 10 millions vers la SBA, à Briec (29). À terme, « la capacité d’abattage du Groupe atteindra 51 000 porcs par semaine » (28 000 à Josselin fournis par Prestor et Aveltis, 23 000 à Gatines approvisionné par la Cooperl), c’est-à-dire sur le podium national derrière la Cooperl, 1er abatteur français, et « au même niveau que Kerméné ».

3 groupements pour fournir les salaisonneries

Le rendez-vous a aussi été l’occasion de la signature d’un contrat d’association avec trois coopératives pour créer la filière Louis d’Armel : Aveltis, Prestor et Cooperl Arc Atlantique. « Ainsi, nous nous engageons plus fortement au cœur de la filière en garantissant notre approvisionnement en termes de volume, de qualité et d’origine. Parallèlement, cela offre un débouché assuré à 1 200 éleveurs. La charte Louis d’Armel permettra de valoriser leur travail jusqu’aux consommateurs », expliquait Jean-Pierre Meunier. Pour Yves Audo, cela renforce encore l’engagement du Groupe : « Dans nos 7 sites de transformation Agromousquetaires en France, nous travaillons exclusivement une viande de porc 100 % élevé et abattu en France. Ce n’est pas le cas de tout le monde en salaisonnerie… » Toma Dagorn

L’avis de Yves Audo, président de Josselin Porc Abattage (JBA)

À travers notre cahier des charges Louis d’Armel, nous nous engageons sur le volume, mais pas sur le prix. Pour autant, nous cherchons à mettre en place un cadre plus rassurant pour l’éleveur avec un système de rémunération qui ne soit pas uniquement basé sur la cotation au cadran. À ce titre, nous finalisons une étude sur les coûts de production pour trouver les bons leviers de ce type de « contractualisation ». Objectif : que l’ensemble des maillons de la filière, à commencer par les producteurs, gagnent leur vie et puissent apporter demain des garanties face aux banques sur leur capacité à réinvestir et à moderniser leurs outils.


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