La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) a tenu son congrès annuel à Saint-Malo (35), mercredi 3 et jeudi 4 décembre. La veille, Frédéric David, président de la section laitière d’Ille-et-Vilaine et vice-président de la FNPL a accueilli les autres membres du bureau au Gaec du Bois Denial à Chevaigné (35). Tanguy Pinel et Adeline Fontaine ont présenté leur ferme de 154 ha près de Rennes. « Suite à un récent regroupement de troupeaux, la stabulation compte 120 vaches traites par deux robots. » Le couple a insisté sur leurs objectifs : améliorer sans cesse les performances technico-économiques pour dégager du revenu en préservant leur vie de famille. « Nous ne voulons pas que notre métier nous empêche de passer du temps avec nos deux filles. » Besoin d’une rémunération cohérente Bruit de fond baissier Benoit Gavelle, éleveur dans l’Eure et secrétaire adjoint de la FNPL, a ensuite rappelé que beaucoup arrivent à l’âge de la retraite dans les fermes françaises. « Pour assurer les transmissions et la continuité des élevages, nous avons besoin d’une rémunération cohérente par rapport au temps de travail et aux capitaux investis, ainsi effectivement qu’une qualité de vie – avec des week-ends et des vacances – comparable aux autres secteurs d’activité. Pour cela, le prix du lait doit être suffisant pour permettre à chacun d’améliorer les conditions de travail, d’embaucher… » Il y a pourtant de l’inquiétude chez les représentants de la profession. Stéphane Joandel, secrétaire général, pointe « un bruit de fond » concernant une tendance baissière. « Les Irlandais ont déjà donné le la en ce sens. Or s’il y a un recul du prix du lait, nous savons le découragement que cela générera dans les campagnes. » Alors que les pays du Nord de l’Europe ont mieux payé leurs producteurs sur…
Un bon prix du lait pour assurer la continuité
En marge des assises de la FNPL à Saint-Malo, ses responsables ont abordé les dossiers du moment, comme le prix du lait ou la DNC.

