« Il reste des programmes à boucler, dans lesquels il faut identifier la bio », introduit Yannick Jestin, président du Gab 29, au sujet des prochaines élections municipales. Le groupement des agriculteurs biologiques du département a pris pour exemple le lancement de la ferme communale de Plougastel-Daoulas pour « montrer que la transition est possible sur les communes ». Cette ferme « a trois objectifs : produire des légumes sur 1,3 ha, fournir la cantine communale, garder un aspect pédagogique car les enfants et les enseignants pourront venir rencontrer la fermière communale », détaille Denoual Le Roux, directeur de cabinet de la mairie. 1 000 repas sont actuellement servis chaque jour, « nous prévoyons de passer à 1 500 ». Dans les cultures qui seront implantées sur le site, différentes espèces mises en terre « à la demande du chef cuisinier ». Nommée Ferme d’Annette, ce site de maraîchage est rattaché au service éducatif de la commune, et non pas aux services techniques. Un kit d’action à destination des candidats Yannick Jestin fait observer que « notre ambition n’est pas de créer des fermes communales dans toutes les villes, mais cet exemple montre que les communes ont un pouvoir politique, à partir du moment où il y a une volonté politique. L’agriculture biologique est une réponse aux questions environnementales, comme la qualité de l’eau qui ne fait que se dégrader ». 1 400 fermes sur le département Le Finistère compte « 1 400 fermes en agriculture biologique, elles représentent 10 % de la SAU. Des signaux positifs de consommation se font voir ». Le Gab 29 a créé un kit d’action à destination des candidats aux élections. Il reprend des idées comme davantage d’aliments bio dans les cantines, la protection des terres agricoles, l’aspect santé, « qui est essentiel. Le…

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