Les températures douces durant l’automne, combinées aux précipitations importantes en septembre, ont créé des conditions idéales au développement de cette maladie racinaire. La hernie des crucifères est causée par le parasite obligatoire Plasmodiophora brassicae : il ne se reproduit que dans les racines de la plante hôte. Les symptômes se manifestent par des boursouflures hypertrophiées (galles) sur les racines. Des flétrissements et des rougissements sont généralement visibles sur les parties aériennes des plantes, souvent répartis en foyers ou en larges bandes dans les parcelles, pouvant aller jusqu’à la perte de pieds. La conséquence est la perte de rendement. Les dégâts causés par la hernie sont très variables. Le plus souvent, quelques zones ou foyers feront perdre 5 à 20 % du potentiel. Dans les pires cas, cela entraîne la nécessité de retourner la parcelle. Une fois installée dans la parcelle, la maladie peut y rester plus de 10 ans et s’accrochera plus ou moins facilement aux crucifères cultivées dans la rotation, selon les conditions de milieu. Mieux vaut donc anticiper. Prévention : des réflexes à adopter Après le diagnostic de présence de hernie, actuellement, il peut être judicieux de préparer la prochaine campagne, notamment pour les parcelles de l’exploitation en sol acide et hydromorphe, il est possible de réaliser un dépistage. Le test du chou chinois permet de vérifier si votre sol est contaminé par la hernie. On veillera en particulier à éviter les contaminations entre parcelles (transport de terres collées aux pneumatiques et aux outils de travail du sol, épandeur d’apports organiques, etc.). Terres Inovia Pour lutter collectivement contre cette maladie, signalez les parcelles touchées : www.terresinovia.fr/-/enquete-hernie-des-cruciferes…
Une maladie qui s’exprime avec le changement climatique
La hernie des crucifères est une maladie racinaire qui prend de l’ampleur ces dernières années, 2025-2026 ne fait pas exception

