Jérôme Thomas est installé comme paysan-boulanger à La Chapelle-du-Lou-du-Lac (35). En Gaec avec sa compagne Alice, il élève également des Armoricaines. Sur la SAU de 100 ha, le couple cultive du blé meunier, du seigle, de la luzerne, du chanvre, du sarrasin, de l’orge brassicole et des prairies. L’exploitation est en agriculture biologique.
Une première année d’essai
Les terres de la ferme sont majoritairement argilo-limoneuses et sont par conséquent sensibles à la battance, notamment en sortie d’hiver. « Je cherche une alternative à la herse rotative car je trouve que cet outil émiette trop le sol », explique Jérôme Thomas. « Je pense que son usage est justifié pour les cultures de printemps, mais en automne, j’aime bien garder de la motte. »
Cette année, le Bretillien a troqué sa herse rotative pour un Vibrosem de 3 mètres, acheté d’occasion. À l’avant, l’attelage est complété par deux rangées de dents de vibro et une spire qui « préparent le lit de semences et prémâchent le travail ».
L’agriculteur voit plusieurs avantages à l’usage de ces outils. Tout d’abord, le sol reste plus motteux, et sa structure est préservée. « Je pense aussi que la minéralisation se fera mieux en sortie d’hiver car la battance sera réduite », ajoute-t-il. Enfin, l’absence d’outil animé par la prise de force diminue fortement la consommation du tracteur. « Je suis à 1 650 tours/min pour une vitesse d’avancement de 8,5 km/h. »
Alexis Jamet

 
								 
						
																				