Tout ce qu’il faut pour l’élevage

Avec ses 2 bétaillères, la Cuma des Moulins, à Locunolé (29), répond aux besoins de transport de ses adhérents qui peuvent ainsi facilement déplacer les jeunes animaux quand les sites sont éloignés.

Deux personnes devant une bétaillère - Illustration Tout ce qu’il faut pour l’élevage
De gauche à droite : Christophe Rivalain et Olivier Daniel. | © Paysan Breton – F. Paranthoën

Quand il s’agit de transporter des animaux sur la commune de Locunolé (29), les adhérents de la Cuma des Moulins sont équipés. La structure dispose de 2 bétaillères, depuis de longues années. « Elles sont stockées chez 2 de nos adhérents, à chaque extrémité de la commune », décrit Christophe Rivalain, président de cette coopérative d’utilisation de matériel en commun. Au fil du temps, cette Cuma s’est spécialisée dans la partie élevage de ses adhérents, en abandonnant progressivement les chantiers de récolte et en se concentrant sur les broyeurs de prairie, les remorques et les plateaux à paille. Un tracteur, une presse, une charrue et un déchaumeur à disques viennent compléter la liste des matériels présents. Investir en commun sert « à baisser les coûts, à choisir du matériel plus important en taille. Pour autant, ces 2 bétaillères vieillissent très bien, nous n’avons pas encore programmé leur remplacement ».

Ces bétaillères vieillissent très bien

Chez le président de la Cuma, à la tête d’un troupeau de 130 vaches laitières et d’une exploitation de 150 ha, les bétaillères sont utilisées « pour le transport des génisses pleines, car elles sont élevées sur un autre site ». Après insémination, quand l’échographie a confirmé que ces jeunes femelles sont pleines, elles partent à 5 km du siège. « Je retourne les chercher 1 mois avant leur terme, pour la préparation vêlage ». Et les 2 véhicules de transport servent toute l’année, aussi bien pour déplacer les taries, pour mettre à l’herbe des génisses ou encore pour éventuellement conduire des vaches de réforme à l’abattoir.

100 €/an et par adhérent

Olivier Daniel est lui aussi utilisateur de ce matériel. Ses génisses « vont sur un autre site entre 6 et 12 mois. À 13 mois, je les ramène sur le site principal pour les inséminations, elles repartent une fois qu’elles sont confirmées pleines ».

L’organisation pour la réservation des bétaillères est très simple, chaque adhérent dispose d’un compte WhatsApp qu’il utilise pour se manifester quand il en a besoin. « Tout le monde paie un forfait annuel de 100 €/an ». Une fois le transport terminé, chaque agriculteur nettoie l’outil pour qu’il soit prêt pour sa prochaine utilisation. Les responsables réfléchissent enfin à demander de désinfecter et de désinsectiser le matériel après utilisation, afin de se prémunir des différentes maladies qui peuvent courir dans les campagnes.

Fanch Paranthoën

Un bon fond antidérapant

Simples, les 2 bétaillères sont équipées d’un essieu hydraulique pour baisser l’ensemble lors des chargements. Elles disposent également d’une barrière de séparation intérieure et d’un parc de contention extérieur. Le sol a été recouvert d’une résine en caoutchouc antidérapant pour éviter les glissades.


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