« Dans l’ensemble, les maïs sont en avance. Sur la zone côtière proche de Lannion et Paimpol, les ensilages démarrent », expliquait Mickaël Fraboulet, conseiller relais zootechnique sur les Côtes-d’Armor pour Innoval, jeudi 4 septembre. Au cours de l’après-midi, lors de la Rencontre matière sèche de Pédernec, 130 analyses ont été réalisées. « La matière sèche moyenne est de l’ordre de 26 % renvoyant à des chantiers vers le 25 septembre sur le secteur. Probablement dès mi-septembre pour des zones plus séchantes comme Bégard ou Coatascorn. » Et de préciser : « En gros, dans le département, les parcelles ont 15 jours d’avance par rapport aux années normales. » Refaire un bilan fourrager En conséquence, le conseiller recommande de refaire un bilan fourrager, maintenant que les fauches d’herbe sont bouclées. « Comme on va ensiler tôt, il faut partir sur 13 mois de réserve pour pouvoir aller jusqu’aux ensilages 2026 qui seront cette fois possiblement réalisés à une date normale ou tardive. Ainsi, il est important de bien caler ses stocks en fonction des effectifs bovins présents. Pour certains éleveurs, cela passe peut-être par l’achat sur pied pour compléter » Des ensilages précoces peuvent permettre « par précaution de semer rapidement derrière une prairie à pâturer ou une dérobée… » Enfin, Mickaël Fraboulet rappelle l’intérêt d’une analyse de fourrage en vert pour les mycotoxines : « Les résultats sont plus représentatifs à l’ensilage qu’ensuite lors de prélèvements au front d’attaque. Ainsi il faut remplir un seau en prélevant une poignée toutes les trois remorques avant d’envoyer le mélange en fin de journée au laboratoire Capinov. En 15 jours, les résultats sont là pour les trois mycotoxines les plus présentes. » Toma Dagorn…
Prévoir 13 mois de stock avec les ensilages annoncés précoces
Les analyses de maïs plante entière lors des Rencontres matières sèches prévoient des chantiers d’ensilage « 15 jours plus tôt qu’en années normales ».
