S’ils observent globalement un bon dynamisme des marchés des différentes filières « sauf en volaille », les responsables de la FDSEA 22 regrettent amèrement « les contraintes, les bâtons dans les roues qui mettent à mal la capacité à produire, la capacité à nourrir des agriculteurs ». Et d’illustrer en listant les différents sujets : ZSCE, Sage Vilaine, financement des MAEC… « Nous réclamons de la confiance dans l’exercice de notre métier. Nous le faisons en responsabilité, aussi bien sur l’environnement que sur le bien-être animal. Nous n’avons surtout pas besoin de davantage de réglementations qui viennent fragiliser notre activité et compromettre le renouvellement des générations en compliquant l’entrée des porteurs de projets », a détaillé la présidente Fabienne Garel. Les négociations commerciales en vue Contre les centrales d’achat européennes Philippe Cherdel, secrétaire général du syndicat, poursuivait en pointant la loi Égalim contournée par le monde de la distribution par la mise en place de centrale d’achat européenne. « Ces structures créent des ouvertures pour faire entrer dans les rayons des produits qui ne respectent pas les normes auxquelles nous sommes soumis. C’est de la distorsion de concurrence. » Fabienne Garel demande à l’État d’augmenter les contrôles « avec des sanctions financières si nécessaires pour les GMS » afin que la loi soit respectée en faveur d’une meilleure répartition de la valeur et du revenu des agriculteurs. « Nous veillerons à ce que la matière agricole soit respectée au moment des prochaines négociations commerciales », promet l’éleveuse. Appliquer la loi Duplomb Sans surprise, les syndicalistes ont insisté sur la question de la simplification administrative. « La loi Duplomb est un premier pas franchi, une première avancée pour la Bretagne et pour l’élevage concernant la réglementation ICPE avec une mise à niveau sur les règles européennes. Mais les décrets ne sont…

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